Présidentielle USA : Kamala Harris adoubée par les ténors du parti lors de la Convention Démocrate 

La Convention du Parti Démocrate s’est ouverte lundi 19 août 2024 à Chicago dans l’Illinois. Un moment empreint d’émotion au cours duquel l’actuel locataire de la Maison-Blanche, Joe Biden, a renouvelé son soutien à Kamala Harris qui, au deuxième jour de ce rendez-vous décisif dans le système électoral américain, a officiellement été investie par le Parti Démocrate.

C’est donc sans surprise que l’actuelle vice-présidente des États-Unis a été choisie par ses pairs pour faire face en novembre prochain au candidat Républicain Donald Trump. En effet, se succédant à La Tribune, plusieurs cadres du Parti Démocrate, dont l’ancien président américain Barack Obama et l’ancienne candidate malheureuse à la présidentielle, Hillary Clinton ont enflammé le public venu nombreux, présentant cette afro-américaine comme « le retour de l’espoir ».

Kamala Harris officiellement candidate du Parti Démocrate 

Si depuis le désistement de Joe Biden à la course à la Maison-Blanche en juillet dernier et son soutien à sa vice-présidente, certains cadres du Parti Démocrate s’interrogeaient sur la capacité de Kamala Harris à faire face aux assauts du bouillant Donald Trump, la Convention Démocrate a définitivement mis fin au débat. En effet, de Barack Obama, à la très populaire Michelle Obama, en passant par l’ancienne cheffe de la diplomatie américaine, Hillary Clinton ou encore l’ensemble des sénateurs démocrates, Kamala Harris a su faire l’unanimité sur sa personne. 

Il faut dire que cette union sacrée autour de la désormais candidate démocrate est également portée par des sondages encourageants, qui lui donnent une légère avance sur le Républicain Donald Trump. Alors que le scrutin doit avoir liee en novembre, Donald Trump multiplie les meetings afin d’espérer renverser la tendance dans certains États clés. Un pari difficile pour l’un comme pour l’autre d’autant plus que le creuset au sein de la société américaine est profond entre deux Amériques qui ne se parlent plus.