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Présidentielle 2023 : Ondo Ossa pour une « immigration choisie »

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Alors que la pré-campagne électorale bat son plein, les candidats à l’élection présidentielle 2023 égrènent peu à peu leurs propositions. Occasion était donnée le 2 août 2023 au professeur Albert Ondo Ossa de s’exprimer sur le brûlant sujet de l’immigration, à la faveur de l’émission Le Canapé Rouge, produite par la rédaction de Gabon Media Time. A ce propos, le candidat propose ni plus ni moins qu’une sélection des profils, en fonction des besoins du pays.

Le professeur et candidat indépendant à l’élection présidentielle du 26 août, Albert Ondo Ossa était ce mercredi 3 juillet l’invité de l’émission Le Canapé Rouge, produite par Gabon Media Time. Occasion lui a été donnée de présenter ses propositions sur plusieurs thèmes en lien avec la gouvernance du pays. Ainsi, interrogé sur la question migratoire, il a proposé, sans détours, le recours à une immigration dite « choisie ».

Adapter la politique migratoire aux besoins du pays

Le recours à une main-d’œuvre étrangère est indispensable au développement d’une économie faiblement dotée en ressources humaines. Ce constat implacable implique que les politiques migratoires ne soient pas orientées vers un repli sur soi. Cependant, il faut tout aussi adopter une démarche de régulation des flux, afin de préserver certains équilibres.

En effet, selon le professeur d’économie, la tendance en matière d’immigration se veut de plus en plus sélective. Une politique migratoire efficiente implique selon lui de se questionner sur les besoins du pays « De quoi avons-nous besoin ? Les ingénieurs qui vous apportent une plus-value, il faut les accueillir. » a-t-il affirmé. Seule condition posée par le candidat, qu’ils se conforment aux lois du pays.

Par ailleurs, en matière d’immigration clandestine, Albert Ondo Ossa considère que la question doit se régler de manière globale, en impliquant les Etats d’où partent les personnes, « l’immigration clandestine est un problème humanitaire » a-t-il affirmé. Laquelle est, selon lui, due à la corruption des agents au niveau des différents points de contrôles frontaliers. A ce propos, il faudrait revaloriser les salaires des gardes frontières afin qu’ils soient moins corruptibles.   

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