Présidentielle 2023: les églises de réveil en quête d’un candidat unique chrétien
N’entendant plus jouer les seconds rôles, après les humiliations dont elle dit avoir été victime ces dernières années de la part des gouvernants non chrétiens, l’église du Gabon veut désormais se lancer dans la politique. Réunis sous le label du Rassemblement autour du candidat chretien élu ( RACE), samedi 05 mars dernier, une frange d’hommes d’église de réveil a décidé de présenter un candidat pour les présidentielles de 2023.
Réunis à la chapelle Nazareth, dans la commune d’Akanda, une frange des responsables d’églises de réveil se sont concertés autour de la candidature unique à la prochaine présidentielle de 2023. Lors de cette rencontre on notait entre autres la présence du pasteur Georges Bruno Ngoussi; de Vincent Moulengui Boukoussou, conseiller de Jean Ping; Pasteur Guy Makaya, représentant Mike Jocktane; l’Apôtre Blaise Mouanda, vice-Président du mouvement RACE et celle de l’Évêque Ernest Mindzoudi, leader de l’église internationale Cité de Victoire.
Tous ces hommes disent être animés par le désir commun de voir le pays fonctionner autrement. Lors de son intervention le révérend pasteur Georges Bruno Ngoussi, n’a pas manqué de faire le constat selon lequel, le Gabon se trouve à la croisée des chemins. Et cela n’augure pas des lendemains meilleurs. Il fallait donc que l’Eglise prenne ses responsabilités.
Le leader du mouvement RACE, le révérend pasteur, Thierry Michel Mbadinga, prenant la parole, a souligné que Dieu est celui qui dirige les nations et donc il peut mettre son enfant à la tête du pays. « Il est temps que l’Eglise prenne ses responsabilités pour changer la donne du pays. Vu que l’Eglise, en tant qu’institution ou association religieuse ne peut s’occuper de la politique, au regard de la loi, mais le chretien en tant qu’ individu le peut parce qu’ il est citoyen à part entière, nous nous mettons donc sous le label RACE pour défendre nos convictions politiques », a- t-il souligné.
À l’issue de ce premier atelier de concertation des leaders ont décidé d’intégrer la plateforme nationale de la société civile pour permettre au RACE d’avoir une couverture juridique.