Présidentielle 2023: les Altogovéens veulent lutter contre la fraude électorale dans leur province
Las d’être taxés de province adepte de la fraude, en référence à la dernière élection présidentielle de 2016, les ressortissants du Haut-Ogooué ont décidé de se constituer en collectif pour stopper ce phénomène, qui n’honore pas cette province. Ainsi ont-ils mis en place une plate-forme dénommée le CHOL (le Collectif du Haut-Ogooué libéré) pour atteindre leurs objectifs.
Le CHOL est un mouvement qui a pour mission de lutter contre la fraude électorale en 2023 dans cette province, souvent taxée à tort ou à raison de chasse gardée. Dans un communiqué parvenu à la rédaction de Gabon Media time, datant du 24 mars et signé de l’un des membres fondateurs, Norbert Epandja, le mouvement appelle à l’adhésion de tous les Gabonais. Car c’est un mouvement qui se veut national et qui regroupe non seulement les ressortissants de la province du Haut-Ogooué, mais aussi les communautés des autres provinces, éprises de paix, de liberté et de justice.
La mission première du CHOL est de lutter pour que l’élection de 2023 soit libre, transparente et crédible dans la province du Haut-Ogooué, précise le communiqué, qui rappelle que le Gabon compte neuf provinces, par conséquent le Haut-Ogooué. Tous les candidats ont le droit de mener campagne partout dans tous les villages et villes de cette province.
Le CHOL, visiblement résolu à changer la donne, souligne que les Altogoveens ont le droit d’élire le candidat de leur choix et les résultats de leurs votes doivent être respectés et publiés dans les délais prescrits par la loi. « Nous ne voulons plus que les Altogoveens soient des instruments électoraux d’un quelconque candidat du Haut-Ogooué », indiquent les responsables de ce mouvement.