Préservation des forêts : Oligui Nguema pour une reconnaissance internationale des efforts du Gabon
le Sommet des 3 bassins s’est tenu du 26 au 28 octobre dernier à Brazzaville en République du Congo. Une rencontre à laquelle ont participé plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement des Bassins du Congo, de l’Amazonie, et de Bornéo Mékong, ainsi que des organisations internationales et ONG. Désigné par ses pairs pour porter haut la voix du Gabon, Brice Oligui Nguéma ne s’est pas privé de réclamer une meilleure prise en compte des avancées de son pays en matière de captation de CO2.
Le chef de l’Etat gabonais, le général Brice Oligui Nguema, qui s’est vu offrir une tribune à la faveur de son premier Sommet international, a réaffirmé l’engagement de son pays dans la lutte contre les changements climatiques. Une démarche qui nécessite par ailleurs que la communauté internationale, et notamment les Etats les plus pollueurs, comprennent l’urgence d’accompagner les pays à faibles revenus, afin que le monde parvienne à inverser la courbe du thermomètre.
Oligui Nguema pour une meilleure considération du Gabon
Depuis deux décennies, le Gabon s’est imposé comme l’un des leaders mondiaux en matière de préservation des forêts. Malgré la politique de diversification de l’économie, qui a vu le pays accroitre ses revenus tirés des forêts, les autorités ont mis en place des mécanismes qui garantissent une meilleure exploitation de ses essences, avec un résultat assez parlant « Avec un taux de déforestation de 0.1% depuis 2 décénies, le Gabon est reconnu comme pays de forêt dense à faible déforestation », a déclaré le général Brice Oligui Nguema.
Devant de tels résultats, le chef de la transition au Gabon demande ni plus ni moins qu’un appui plus poussé des partenaires internationaux « Conscient de la valeur inestimable que ses forets rendent à ses populations et à l’ensemble de l’humanité, le Gabon estime que l’heure est arrivée pour la communauté internationale de soutenir en retour ses efforts », a martelé le chef de l’Etat gabonais. Appelant à une prise de conscience collective devant l’enjeu de la situation, Brice Oligui Nguema s’est voulu clair « Si seul on peut aller plus vite, c’est ensemble que nous pouvons assurement aller plus loin. Le choix est simple, soit nous survivons ensemble, soit nous périrons tous ».