Port-Gentil :  un garçon de 9 ans se donne la mort par pendaison

Un fait divers troublant s’est produit dans la cité pétrolière la semaine écoulée. En effet selon des informations relayées par le média local Ogooué Maritime info (OMI) ce dimanche 5 octobre 2025, un garçon âgé de 9 ans est passé de vie à trépas par pendaison  au quartier N’tchengue dans le 4ème arrondissement de la ville. Une nouvelle qui a bouleversé la famille et le voisinage qui jusqu’à lors s’interrogent sur les raisons qui ont poussé le défunt à se donner la mort. 

Aucun parent n’est censé enterrer sa progéniture. Mais c’est le cauchemard que la famille d’Ismaël Ndong, un élève de 9 ans qui a perdu la vie par pendaison le mardi dernier au quartier N’tchengue où il vivait avec ses parents. Une histoire troublante au regard du récit livré par OMI, des zones d’ombres, des questionnements. Une situation qui pousse à se demander ce qui s’est -il réellement passé ce jour pour qu’un innocent ait le courage de s’ôter la vie. 

Le récit de la disparition d’Ismael Ndong 

Selon le témoignage livré à notre confrère, le garçon était rentré de l’école normalement, il aurait pris la peine de saluer sa famille qui se trouvait au salon avant de rentrer dans sa chambre où le drame s’est produit en l’absence de son père qui s’était rendu à la briqueterie non loin de la maison. Celui-ci sera alerté par sa femme de l’acte commis par leur fils de 9 ans. Aussitôt informé, il revient à la maison où il fait descendre le petit Ismaël qui s’était pendu à l’aide du foulard semble de sa maman. Malheureusement, l’enfant avait déjà rendu l’âme. 

Après avoir questionné les frères d’Ismaël Ndong, notamment ces grands frères auraient déclaré que le garçon avait tenté d’imiter inconsciemment un ouest-africain qui serait mort trois semaines plus tôt par pendaison également au quartier N’tchengue. Vérité ou coïncidence malheureuse ? Nulle de peut y répondre pour le moment. Etant de réligion musulman, la famille a procédé à l’inhumation aussitot, chose qui a été condamné par certains qui aurait souhaité que la thèse du suicide par pendaison soit vérifié par un médecin légiste. Pour des nécessités d’enquête, le père de famille a donc été placé en garde à vue à la Police judiciaire sur instruction du procureur de la République.