Port-Gentil: les anciens agents de Prima services en sit-in pour réclamer 2 mois de salaire
Face à la négligence dont ils sont victimes de la part de leur ancien employeur, les anciens agents de Prima Services de Port-Gentil ont décidé de monter au créneau. Une situation qui a conduit plusieurs d’entre eux à observer un mouvement d’humeur le jeudi 18 août 2022 dans les locaux de l’antenne provinciale de l’entreprise pour réclamer le paiement pur et simple des salaires des mois de juin et juillet, du solde de tout compte et de leurs congés, rapporte le site Info241.
Délaissés, et abusés depuis plusieurs mois, les anciens employés de la société Prima Services de Port-Gentil ont décidé de monter au créneau afin de dénoncer la négligence dont ils sont victimes de la part de leur tutelle. Notamment, le non-paiement de 2 mois de salaire. Une difficile réalité à laquelle font face des pères et mères de famille livrés à eux–mêmes et exposés à une extrême précarité.
Une situation qui les oblige depuis quelques jours à observer un mouvement d’humeur au siège de leur ancien employeur afin d’interpeller les membres de l’administration. « À chaque fois que nous venons ici, il nous demande de revenir, de revenir. Ça fait deux mois aujourd’hui que cette situation perdure. Et Port-Gentil a toujours été lésé. Nous, nous voulons rentrer en possession de notre argent. Et nous sommes là jusqu’à satisfaction de nos revendications » a fustigé le représentant des plaignants Alain Denzel Boundzanga.
Ces derniers entendent faire le pied de grue jusqu’au paiement de leur dû. « L’entreprise s’est engagée à résoudre ce problème et ça ne prendra pas des mois. Notre priorité est de régler la situation des salaires des agents restants. Dommage que parmi eux, certains soient partis sans préavis. Et là, nous allons revisiter notre situation au vu du comportement qu’ils affichent » a ajouté le chef d’agence. Non sans indiquer qu’il pourrait durcir le ton dans les jours à venir.
L’objectif recherché par ce mouvement d’humeur est d’attirer l’attention des autorités publiques afin qu’elles pèsent de tout leur poids pour faire flancher la direction de Satram et la contraindre à payer les 2 mois d’impayés de salaires. Pour l’heure, ces agents passent visiblement des moments difficiles et ne savent plus à quel saint se vouer.