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Port-Gentil: la ville paralysée par la grève des taximen

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Ce vendredi 11 mars 2022, les taximen de la ville de Port-Gentil dans la province de l’Ogooué-Maritime, ont entamé une grève, privant ainsi les usagers de moyens de transport. Une situation consécutive aux mesures restrictives de libertés, décrétées depuis 2 ans et qui visaient à limiter la propagation de la Covid-19, désormais levées et au racket qu’ils subissent de la part des forces de sécurité.

Depuis le mercredi 2 mars dernier, un communiqué émanant de la Fédération gabonaise des syndicats des transports et assimilés (FEGASTA) annonçant le déclenchement d’un mouvement de grève et invitant les usagers à prendre leurs dispositions à partir de ce vendredi 11 mars, pour ceux qui empruntent les taxis circule. Une annonce confirmée par la pénurie de taxis observée dans la cité pétrolière. 

Pour Albert Bernard Bongo Essono, le président fédéral de la FEGASTA, cette levée de boucliers vise à interpeller les autorités gouvernementales quant à de nombreuses situations qu’ils décrient depuis des années et qui mettent à mal les opérateurs économiques travaillant dans ce secteur. « L’augmentation du temps de travail, État mécanique ou expertise, l’augmentation du nombre de passagers, le taux élevé de la patente et le racket par les Forces de sécurité aux taximen ». Les transporteurs se sont dits parés à paralyser leur secteur d’activités afin de retrouver la sérénité au quotidien.

Un mouvement fort qui devrait amener le gouvernement à prendre des décisions fortes visant à mettre un terme au calvaire vécu par les transporteurs. Notamment, le phénomène des rackets perpétrés par certains agents de forces de sécurité et même de défense. Gageons que cet acte amènera les autorités de Port-Gentil pour que la situation connaisse son épilogue et ce, pour le bonheur des résidents de la cité pétrolière.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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