Port-Gentil : internes et médecins vacataires mobilisés pour faire face à la grève à l’hôpital de Ntchengué
Le quotidien L’Union révèle ce mercredi 5 novembre 2025 que le personnel soignant du Centre hospitalier régional (CHR) de Ntchengué à Port-Gentil ne prend désormais en charge que les urgences vitales. Ce durcissement fait suite à une grève entamée le 17 octobre dernier, portée par des revendications sur plusieurs avantages non perçus et l’amélioration des conditions de travail.
L’hôpital de Ntchengué, dans la province de l’Ogooué-Maritime, connaît une paralysie sans précédent de ses services. En effet, c’est par le biais d’une note d’information datée du lundi 3 novembre 2025, que le Syndicat des médecins fonctionnaires du Gabon (Symefoga) et le Syndicat national des personnels de santé (Synaps) ont confirmé que seules les urgences graves seraient désormais prises en charge. Une situation qui affecte directement les patients, souvent désemparés et incapables de recevoir des soins appropriés.
Internes et médecins vacataires à la rescousse
Le service Accueil est quasiment vide selon la description faite dans les colonnes de l’Union, les syndicats ayant choisi de durcir le mouvement car à ce jour semble t-il aucune négociation n’avait été engagée. Cependant pour limiter les conséquences sur les patients, les médecins vacataires, internes et coopérants ont accepté d’assurer certains services. Une assistante qui n’est pas sans conséquence puisqu’elle est accessible qu’en paiement direct, sans prise en charge par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS).
Une décision qui n’est pas facile pour les patients, notamment ceux qui ne disposent pas de ressources financières, puisque désormais au Centre hospitalier régional (CHR) de Ntchengué, seuls ceux pouvant débourser de l’argent seront soignés. Cette situation fragilise davantage des populations déjà éprouvées et met en lumière l’urgence d’une réaction des responsables de l’établissement. Des vies sont en jeu, et la privatisation forcée des soins ne peut rester sans réponse.









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