Port-Gentil: condamné à 20 ans de prison pour viol sur sa fille de 11 ans
Aristide Fouangui, un compatriote à la quarantaine révolue, a été condamné par la Cour criminelle de Port-Gentil à 20 ans d’emprisonnement le jeudi 7 juillet 2022. Ce dernier a été reconnu coupable d’un viol sur une mineure de moins de 18 ans, commis sur sa fille de 11 ans, rapporte le site Infos241. Un crime découvert à la suite d’une fugue de la victime de la maison familiale qui a déchainé contre le père incestueux les foudres de la justice.
Les faits se sont déroulés le 12 mars 2021 dans l’un des quartiers de la ville de Port-Gentil. Ce jour-là, la jeune fille agacée des remontrances de sa mère aurait fugué de sa maison pour se réfugier chez Jennifa un de ses meilleurs amis. Recherchée activement par ses parents, ils ont fini par la débusquer au domicile du dernier cité. Aussitôt, les deux ont été traduits auprès de la Direction générale des contre ingérences et de la sécurité militaire (DGCISM, B2).
Dans les locaux des services judiciaires, la jeune fille aurait avoué en présence des parents et des enquêteurs qu’elle aurait été abusée sexuellement par son père, Aristide Fouangui. Non sans préciser qu’il l’aurait menacé de mort si elle venait à en parler. Devant ses aveux, la mère Perine Kébilianou a de suite déposé une plainte laquelle a conduit à l’interpellation du parent incestueux.
Le mis en cause n’a pas hésité à réfuter les faits à lui reprochés, avant de les reconnaître à l’enquête préliminaire de fond, prétextant avoir été sous l’effet de l’alcool. Ainsi, il a été placé sous mandat de dépôt le 27 mars 2021 à la prison centrale de Port-Gentil, pour viol sur mineur de moins de 15 ans, inceste et menaces de mort.
À la barre ce jeudi, le mis en cause n’a plus reconnu les faits et indiquant qu’il n’avait plus le choix que d’accepter les chefs d’accusation qui planaient sur sa tête, au regard des déclarations de sa fille présente lors de son interpellation. Pour sa part, le ministère public a requis la culpabilité de l’accusé et sa condamnation à une peine de 30 ans de prison. La défense quant à elle, dans sa plaidoirie a sollicité de la cour l’acquittement de son client au bénéfice du doute. Et que lui soit accordé, de larges circonstances atténuantes.