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Port-Gentil: 240 agents de Néo sécurité en détresse

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240 agents de Néo sécurité, une structure de gardiennage basée à Port-Gentil sont depuis quelque temps condamnés à tirer le diable par la queue. Une situation consécutive à une mise au chômage de la structure par l’entremise de la direction générale qui a conduit à une montée au créneau de ces derniers le lundi 17 octobre dernier. Une situation de détresse incompréhensible pour ces pères de famille qui ne savent plus à quel saint se vouer.

Au Gabon, la situation des agents de Néo Sécurité est désormais dramatique. En effet, voilà un mois que 240 anciens salariés de cette entreprise spécialisée dans les métiers de la sécurité des biens et services sont au chômage. Une situation consécutive à la perte de tous les contrats en l’espace de 3 mois, « à cause de son dirigeant et de sa gestion des affaires ».

Le lundi 17 octobre dernier, les agents de Néo Sécurité ont décidé de porter à l’opinion leurs revendications afin qu’ils rentrent en possession de leurs droits légaux. Ces derniers réclament plusieurs mois d’arriérés de salaires, des congés impayés et les gratifications. Mais également le versement des cotisations sociales datant de 2009. À ce chapelet de revendications s’ajoute le manque de bulletins de salaire. Ils sont payés en « bons de caisse ».

Par ailleurs, les agents déplorent le manque de communication de la part de la direction générale. « Depuis plus de 9 mois, le DG reste silencieux et ne répond jamais aux appels, ignore sciemment la situation catastrophique que ses ex-employés vivent et endurent » a déclaré un des agents. Non sans demander une intervention des autorités gouvernementales afin que cessent le calvaire qu’ils endurent.

La situation de ces compatriotes ne devrait pas laisser insensibles les membres du gouvernement dont le rôle confié par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba est de matérialiser sa politique de l’égalité des chances. En les mettant au chômage c’est plus de 240 familles qui peinent désormais à joindre les deux bouts. La direction générale gagnerait à engager des pourparlers avec les partenaires sociaux pour qu’une solution définitive soit trouvée. Pour l’heure, ces anciens salariés de la Néo Sécurité ne savent plus à quel saint se vouer.  

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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