Population : le Gabon, 13e pays africain le moins peuplé en 2025 !
Selon les dernières estimations de World Population Review pour 2025, le Gabon se situe dans la catégorie des pays africains les moins peuplés du continent. Comparativement aux autres nations, notre pays arrive à la 13e place des moins densément habitées en termes de population. Et ce, avec une population estimée à environ 2,49 millions d’habitants en dépit d’ une superficie de près de 267 667 kilomètres carrés.
Cette position du Gabon pourrait s’expliquer par plusieurs facteurs historiques et géographiques. Tout d’abord, notre pays est bordé par l’océan Atlantique, le Cameroun, la Guinée équatoriale et le Congo. Ce qui entraîne qu’il est couvert à plus de 80 % par des forêts tropicales denses, abritant une biodiversité exceptionnelle mais limitant les zones habitables et agricoles. Le Gabon bénéficie donc d’une croissance modérée, avec un taux annuel autour de 1,8 % liée à l’urbanisation élevée.
Le Gabon, un pays nataliste que dans les textes !
Le Gabon se classe ainsi juste devant des pays insulaires ou petits États comme les Seychelles qui a seulement 100 000 habitants ou le São Tomé-et-Principe, le Cap-Vert, les Comores, Maurice, Eswatini, Djibouti, la Guinée-Bissau, la Guinée équatoriale, la Gambie, le Lesotho et la Namibie. Ces derniers forment les 12 quatres nations africaines les moins peuplées. À l’opposé, des géants comme le Nigeria plus de 232 millions, l’Éthiopie plus de 132 millions ou l’Égypte dominent le classement des plus peuplés.
Cette faible population confère au Gabon des avantages notables en l’occurrence un PIB par habitant parmi les plus élevés d’Afrique subsaharienne, grâce à l’exploitation pétrolière et à une gestion relativement prudente des ressources. Le pays affiche l’un des indices de développement humain les plus élevés de la région. Cependant, des défis persistent, tels que la dépendance au pétrole, le chômage des jeunes et la nécessité de diversifier l’économie. Les projections indiquent une augmentation progressive, mais sans explosion d’ici 2030.









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