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PLF 2026 : Henri-Claude Oyima défend devant le Sénat un «budget de transformation»

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Auditionné par la Commission des Finances du Sénat, le ministre d’État en charge de l’Économie, Henri-Claude Oyima, a présenté le Projet de loi de finances 2026 comme un instrument stratégique visant à organiser l’avenir économique du pays, bien au-delà d’un simple exercice d’équilibre budgétaire.

Après son adoption par l’Assemblée nationale le 28 octobre, le Projet de loi de finances (PLF) 2026 poursuit son parcours institutionnel au Sénat. Le jeudi 13 novembre, le ministre d’État, ministre de l’Économie, Henri-Claude Oyima, a été auditionné par les sénateurs de la Commission des Finances, du Budget et des Comptes économiques de la Nation. Une occasion pour le patron de l’économie gabonaise de détailler les orientations structurantes de ce budget, qu’il qualifie de « tournant stratégique ».

Un budget au service de la souveraineté économique

Face aux membres de la Commission, Henri-Claude Oyima a insisté sur l’esprit du PLF 2026 : répondre à l’ambition de souveraineté économique exprimée par le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema. « Ce budget ne se limite pas à l’équilibre des comptes, il organise l’avenir de notre économie », a-t-il affirmé.

Le ministre a rappelé que la trajectoire budgétaire proposée repose sur trois piliers : des réformes structurelles assumées, une transparence financière renforcée et une rigueur accrue dans l’allocation des ressources publiques.

Disciplines, projets et valeur ajoutée

Henri-Claude Oyima a décrit le PLF 2026 comme « un budget de transformation fondé sur la méthode, la discipline et le patriotisme économique ». Selon lui, l’objectif est clair : sortir d’un modèle reposant majoritairement sur la rente pour bâtir une économie productive, diversifiée et créatrice d’emplois.

Cette transformation est portée par plusieurs leviers : investissements structurants, financements prudents « sans risques pour les réserves de change » et priorisation des projets à forte valeur ajoutée. « Ce que je vous demande, c’est de doter l’État de l’outil qui nous manquait depuis trop longtemps. Donnez au pays la capacité d’investir aujourd’hui pour produire et employer demain », a-t-il lancé aux sénateurs.

Engagement de redevabilité et suivi trimestriel

Dans une démarche de transparence budgétaire inédite, le ministre d’État s’est engagé à revenir chaque trimestre devant les élus pour présenter un rapport d’exécution. Ce reporting portera notamment sur les taux de décaissement, l’avancement des chantiers, les économies réalisées et les recettes additionnelles mobilisées.

Ce mécanisme, selon lui, vise à renforcer la redevabilité de l’exécutif, à garantir l’efficacité de la dépense publique et à instaurer un contrôle parlementaire continu sur l’action gouvernementale.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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