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Pétrole : qui pour diriger Assala made in Gabon?

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Acté depuis moins d’une semaine, le rachat d’Assala par l’Etat gabonais via la société nationale des hydrocarbures, Gabon Oil Company (GOC), suscite désormais pas mal d’interrogations concernant notamment l’identité de celui qui va diriger cette nouvelle entreprise nationale. Henri Max Nzue, ancien DG de Total Gabon, François Tombo Tsibah, ancien DGA d’Assala, Urbain Beka Nguema, DG BW Energy ou encore Nestor Awaurhet, DGA de Perenco? Les interrogations se multiplient en vue notamment d’éviter un nouveau fiasco financier.

Après avoir levé les doutes concernant les moyens dont disposait l’Etat pour financer le rachat des actifs d’Assala, en officialisant le deal il y a quelques jours à peine, les autorités gabonaises doivent désormais lever le voile concernant l’identité de celui ou celle qui pilotera cette nouvelle entité pétrolière. Numéro dans le paysage, juste derrière Perenco, cette nouvelle société nationale devra indéniablement avoir à sa tête, un dirigeant ou une dirigeante d’expérience, pour piloter sa destinée. Ce qui tombe bien vu que le pays regorge de ressources à l’expertise avérée. 

De l’expérience, en veux-tu, en voilà !

Parmi eux, Henri Max Nzue, ancien DG de Total Gabon, cet ingénieur gabonais a été le premier Africain nommé à la tête de toute la branche d’exploration-production au sud du Sahara. Âgé de 59 ans, il pourrait très bien occuper ce poste poursuivant ainsi le train du nationalisme engagé par le CTRI, tout comme François Tombo Tsibah. Ingénieur diplômé de l’ENSIL et de l’INSA de Toulouse, cet ancien directeur général de Gabon Oil Company (GOC) cumule plus de 30 années d’expérience dans l’industrie pétrolière, faisant de lui un véritable expert en ingénierie pétrolière et ingénierie de production. Là aussi un profil idéal. 

Outre ces deux profils plus qu’intéressants, deux autres peuvent également être ajoutés sur cette liste. Il s’agit d’Urbain Beka Nguema et Nestor Aworet. Pour le premier qui est actuellement le directeur général de la filiale locale de BW Energy, une nomination à la tête d’Assala-GOC sonnerait comme une nouvelle étape dans sa brillante carrière, tandis que pour le second, actuel directeur général adjoint de Perenco Oil & Gas, une nomination à la tête de ce nouveau mastodonte pétrolier serait perçue comme une reconnaissance nationale. Toute chose qui pourrait permettre à l’un ou l’autre de donner le meilleur de lui, en cette délicate période de transition politique, économique et même énergétique.

La promotion d’une industrie pétrolière autochtone en ligne de mire


Avec en ligne de mire, la « promotion d’une industrie pétrolière autochtone » à travers « le développement des compétences locales notamment dans les services pétroliers » comme indiqué dans le Plan National de Développement pour la Transition (PNDT), ces profils locaux dotés de compétences aussi bien dans les projets que dans les évaluations économiques, en plus d’avoir déjà fait valoir leurs talents à l’international, permettrait à l’Etat, nouveau propriétaire d’Assala-GOC, de rassurer les investisseurs après avoir activé son droit de préemption au détriment de Maurel & Prom.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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2 commentaires

  1. Pourquoi chercher loin alors qu’actuellement, le DGA d’Assala mr Ralph Gael OKENKALI
    est lui aussi bien placé pour occuper ce poste ? Pour ma part, son parcours est excellent avec plus de
    15 ans dans le domaine du pétrole.. il mérite assi bien que les autres cette nomination.

  2. À mon avis, le choix de DG, doit faire l’objet de beaucoup de prudence, outre l’expérience, il faut également voir dans quelle société antérieure d’où le nouveau DG revient ; car il y a l’éthique dans chaque entreprise. Il y a les entreprises pétrolieres qui n’ont pas le respect des travailleurs, qui s’en foutent de la sécurité du personnels, le non respect de l’être humain qui est la source même de toute production. C’est l’une des critères majeur afin de bien mener au bon port cette entreprise. On dit l’être humain et la base de développement. Un DG qui revient d’une entreprise pétrolière dont on ne respecte pas la dignité humaine, féra la même chose avec le nouveau assala et risque de baisser la production. À mon avis, je pense que ce critère est une clé majeure pour la réussite du nouveau entreprise.

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