Pétrole: près de 700 000 tonnes métriques en moins, produites au premier semestre 2021
Grande victime de la pandémie de covid-19 qui a entraîné une baisse de l’activité mondiale et donc de la demande, l’activité pétrolière s’est fortement détériorée. Au Gabon, où elle concentre toutes les attentes, elle s’est fortement contractée au premier semestre 2021, avec selon les données de la Direction Générale des Hydrocarbures (DGH), une baisse de 11,5% de la production nationale de pétrole qui termine avec un gap de près de 700 000 barils de pétrole à fin juin.
En baisse de 21% en 2020 en raison des quotas imposés par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) comme l’a récemment souligné la revue du Fonds monétaire international (FMI), la production pétrolière nationale poursuit sur sa lancée en 2021. Comme l’indique la Direction Générale des Hydrocarbures (DGH), se sont quasiment 700 000 tonnes métriques en moins, qui ont été produites par rapport au premier semestre 2021 comparativement à la même période en 2020.
En effet, traduisant une baisse de -11,5% à 4,96 millions de tonnes métriques (36,27 millions de barils) à fin juin, cette baisse graduelle de la production pétrolière nationale s’explique par une cause double, quotas de l’Opep et déclin de la production des champs matures. Ainsi, après un léger rebond au dernier trimestre 2020 (+2,5%) toujours selon les données de la DGH, la production nationale de brut a donc suivi la tendance annoncée par les spécialistes du secteur.
Entraînant une baisse de près de 15% des exportations qui passent de 5,154 millions à 4,387 millions de tonnes, cette baisse de la production des opérateurs du secteur pétrolier a néanmoins pu profiter de la hausse de près de près de 73% du prix moyen du brut gabonais passé de 37,278 à 64,175 dollars US. Ce qui explique les bons résultats observés aussi bien chez Total que chez Perenco, les deux leaders du secteur.