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PDG : la réponse du berger à la bergère de Patrice Moundounga Mouity à Stéphane Iloko

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Cher Camarade Stéphane Germain ILOKO BOUSSENGUI, C’est avec intérêt que j’ai pris connaissance de votre publication adressée à Madame Angélique NGOMA Secrétaire général de notre grand Parti et vous en remercie. En tant que militant du PDG, ne pouvant pas laisser prospérer vos contre-vérités ainsi livrées à la sagacité de l’opinion, j’ai décidé avec humilité et loyauté de réagir.

À la lecture de votre publication, je choisis une triple entrée pour attirer votre attention sur trois points.

Primo, il me semble que l’article 6 de notre loi fondamentale promeut l’inclusion de tous les partis politiques à la bonne marche de l’Etat. Ce faisant, je ne comprends toujours pas la raison pour lesquelle certains camarades aimeraient que notre parti ne prenne pas part au Dialogue amorcé depuus le 02 avril 2024. Notre éventuelle abstention n’irait-elle pas à l’encontre de l’esprit et de la lettre de l’article 6 susmentionné ?

Deuxio, l’article 8 de notre Constitution érige le Président de la République en arbitre, au-dessus de tous les partis politiques. Ce faisant, décliner l’invitation du Président de la République (laquelle a été faite par un acte administratif, en l’occurrence le décret que vous avez précédemment mentionné) au Dialogue National ne reviendrait-il pas à faire outrage au Chef de l’Etat ?

Cher Camarade, vous avez bien fait de rappeler que nous sommes dans un Etat de droit. Cette réalité implacable n’implique-t-elle pas une participation de toutes les personnes nominativement désignées par le décret n•128 Bis/PT-PM/MRI du 26 mars 2024 portant désignation des participants au Dialogue National inclusif audit Dialogue ?

N’est-ce pas plutôt le fait de refuser de prendre part à ce Dialogue qui constituerait un acte illégal et une attitude anti-républicaine ?

Tertio, pour finir, il me semble que les recours devant un juge sont pourvus d’effets suspensifs lorsqu’une décision administrative est attaquée. Or, il est évident que l’acte portant composition de notre parti politique n’a nullement un caractère réglementaire : ce n’est pas une décision administrative. Il ne saurait non plus s’agir d’une mesure d’ordre intérieur, dans la mesure où notre parti n’est pas un service public mais une association (une personne privée). Le fait qu’il soit attaqué devant les Sages ne suspend nullement les activités de notre parti.

Fort de tout ce qui précède, cher Camarade, je vous prie de bien vouloir croire à mon attachement au respect scrupuleux de la légalité républicaine et à la survivance de notre parti politique, ainsi qu’à sa contribution dans l’essor vers la félicité.

Veuillez notez avec la plus grande insistance que l’article 8 de cette même loi érige le Président de la République en arbitre, au-dessus de tous les partis, ce, pour l’intérêt supérieur de la nation.

Cordialement, compatriotement, militantement et bien fidèlement !

Camarade Patrice MOUNDOUNGA MOUITY, Membre du Secrétariat Exécutif du Parti Démocratique Gabonais (PDG), Militant du Premier Arrondissement de Tchibanga, Fédération Moukongou Ilama, Section Mounguengui Cyriaque, Comité ldoudou Odile

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