Parfait Ndong: «j’ai averti le président de la Fegafoot sur les abus sexuels»
Après Brice Makaya, ancien entraîneur assistant des Panthères du Gabon U-17, c’est au tour d’une autre légende d’Azingo de dénoncer la roublardise et l’hypocrisie des autorités du sport dans l’affaire d’abus sexuels sur mineurs baptisée «Capelogate». Dans un entretien accordé à notre confrère Gabonallsport, Parfait Ndong affirme que Pierre Alain Mounguengui et Ahmed Mombo étaient informés des viols sur des jeunes footballeurs.
Le tourbillon d’indignations prend une tout autre intensité avec les langues qui se délient à l’intérieur de la maison sport. Si les autorités de ce département ministériel se sont dites choquées et ont annoncé être en guerre contre celles et ceux qui avilissent l’image des sportifs, il semble qu’il ne s’agirait que de communication politicienne. C’est en tout cas ce qu’a affirmé l’ancien international gabonais, parfait Ndong. Pour ce dernier, il règne une forme d’hypocrisie au ministère des Sports.
« J’ai demandé plusieurs audiences au ministre des Sports qui dit aujourd’hui ne pas être au courant de cette affaire. Cela m’étonne beaucoup. Combien de fois, je lui ai demandé des rendez-vous depuis qu’il est en fonction ! Ce n’était pourtant pas pour venir lui demander une quelconque faveur. Encore que ce n’est pas trop dans mes habitudes. Mon but était simplement d’aller vers lui afin de dénoncer le phénomène », a soutenu l’ancienne gloire d’Azingo. Les autorités du sport roi seraient quant à elles complices.
« J’ai averti le président de la Fédération. J’ai fait de même à M. Mombo, récemment arrêté. Je vous avoue que je suis abattu depuis que cette histoire a commencé », a-t-il conclu. Une énième dénonciation qui rejoint celle faite par Brice Mackaya qui a martelé qu’il règne une loi d’omerta à propos de cette affaire de pédophilie. Pierre Alain Mounguengui aurait eu l’habitude de les narguer en leur demandant de fournir des éléments matériels solides s’ils espéraient que la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) s’intéresse au dossier.