Panthères dames : favoritisme, amateurisme, la joueuse Flora Bouyi dénonce

La dernière débâcle des Panthères du Gabon dames lors du 1er tour des éliminatoires comptant pour la CAN 2026 a du mal à passer chez plusieurs personnes soucieuses de l’équipe. C’est le cas de Flora Bouyi Mbagou, l’internationale gabonaise non sélectionnée par Tristan Mombo, qui a décidé de mettre à nu les maux de la sélection qu’elle a identifiés.

Que ressentez-vous quand pour des raisons non communiquées vous êtes éjecté d’une équipe qui a pourtant besoin de vos compétences, en plus de restructuration profonde ? Du rejet et du réglement de compte assurément. C’est le sentiment qui semble animer Flora Bouyi Mbagou, internationale gabonaise A. Élément sûr des Panthères du Gabon dames depuis quelques années, cette dernière s’est retrouvée en marge du groupe.

Un coup de gueule à scruter minutieusement !

Dans un post devenu viral, Flora Bouyi Mbagou, l’ancienne pensionnaire de l’UJ en Afrique du Sud, n’est pas allée par 4 chemins pour étaler son « ressenti au lendemain d’une énième humiliation ». Dans une posture de regret, au vu des potentialités de notre pays en termes de football féminin, l’internationale gabonaise soutient que « on ne peut pas vendre un cheval mal nourri pour la compétition et dire après qu’il avait faim ».

Aussi, la jeune footballeuse réputée n’avoir pas sa langue dans la poche a pointé un aspect qui semble être décrié par plus d’un. « Le mal est profond, de plus, il faut promouvoir la méritocratie; la rancune mène à la perte », fait-elle constater sans sourciller. Qu’est-ce à dire ? La sélection faite par Tristan Mombo serait-elle imbibée de favoritisme et de privilège ? Nul ne peut affirmer avec exactitude la portée de ces prétentions.

Par ailleurs, Flora Bouyi Mbagou a d’ores et déjà annoncé la couleur quant à la situation que traverse l’équipe nationale féminine. « J’ai donné mon avis hier, je donne mon avis aujourd’hui et je donnerai mon avis demain quoique cela puisse me coûter. Je respecte ceux qui me respectent; cette situation est déplaisante alors, que chacun prenne ses responsabilités », a-t-elle averti. Ne se bornant pas à dénoncer, la plaignante appelle à « relancer les compétitions domestiques au pays ». Nous y reviendrons !