«Paix des braves»: Ali Bongo prêt à dialoguer à certaines conditions

Réclamé à cor et à cri par plusieurs acteurs politiques dont une soixantaine de partis politiques membres du Conseil national de la démocratie (CND), l’appel à la paix des braves vient de recevoir officiellement une réponse de la part de la présidence de la République. Ainsi, selon le porte-parole de l’institution Jessye Ella Ekogha, le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba était prêt à dialoguer mais à condition que cette grand messe souhaitée par les acteurs politiques porte sur l’amélioration des conditions de vie des populations.
C’est au cours de la conférence de presse qu’il a animée ce mardi 13 avril que le porte parole de la présidence de la République a tenu à livrer la position du numéro un gabonais sur de la « Paix des braves », initiative adoptée récemment lors de la clôture de la première session ordinaire du Conseil national de la Démocratie. A cet effet, Jessye Ella Ekogha a indiqué que « Le président de la République est toujours prêt à dialoguer, si tant est qu’il y ait une plus-value ».
Ainsi, pour le chef de l’Etat, l’une des conditions de la tenue d’un énième dialogue serait que celui-ci porte non seulement sur l’apaisement du climat sociopolitique mais plus sur l’amélioration des conditions de vie des Gabonaises et des Gabonais. « On ne dialogue pas juste pour le plaisir de dialoguer. Il faut dialoguer sur des sujets, des problématiques qui relèvent des préoccupations concrètes, au quotidien des populations », a indiqué le porte-parole de la présidence de la République.
Soutenu par une soixantaine de partis politiques tous bords confondus, cet appel au dialogue est selon ses promoteurs « l’unique gage du Contrat social pouvant affermir et raffermir notre vivre ensemble et repenser nos plaies entre Gabonais ». Un appel qui fait son petit bout de chemin et qui, avec la position du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, pourrait bien aboutir à d’autres assises après celles d’Angondjé.
GMT TV