PADIG : 85,4 milliards FCFA accordés au Gabon pour les infrastructures !

La Banque mondiale a approuvé, le 11 juin dernier, un financement de 150 millions de dollars, soit environ 85,4 milliards de FCFA, pour soutenir le Projet d’aménagement et de développement des infrastructures du Gabon (PADIG). Un programme ambitieux qui vise à transformer les villes secondaires du pays, telles qu’Oyem, Lambaréné, Koulamoutou, Ndendé, Franceville, Mouila et Lebamba, en pôles de développement économique.
Améliorer la qualité de vie des populations urbaines, assurer l’extension urbaine, c’est le nouvel objectif que s’est fixé l’exécutif gabonais. Pour y parvenir, le gouvernement a bénéficié d’un prêt de la Banque mondiale à hauteur de 150 millions de dollars. Avec un taux d’urbanisation parmi les plus élevés d’Afrique, dépassant 90 %, le Gabon fait face à des défis majeurs pour transformer cette dynamique en croissance inclusive.
Remettre sur les rails le processus d’urbanisation !
Au Gabon, les villes secondaires, souffrent d’un déficit d’infrastructures et d’une vulnérabilité croissante aux aléas climatiques. Toute chose qui justifie cette aide au développement de la Banque mondiale. D’ailleurs, selon Cheick Fantamady Kanté, directeur de division pour le Gabon à la Banque mondiale, « ce projet comblera ces lacunes en libérant le potentiel socio-économique des villes secondaires, renforçant ainsi le développement territorial du pays ». Rappelons que le PADIG se concentre sur deux axes principaux.
D’une part, ce projet prévoit la construction et la réhabilitation d’infrastructures résilientes au changement climatique, incluant des routes, des écoles, des espaces verts et des équipements publics. Ces investissements, répartis dans plusieurs villes ciblées, visent à créer des environnements urbains modernes et fonctionnels. En parallèle, un appui technique renforcera la planification urbaine durable pour une croissance mieux maîtrisée et adaptée aux enjeux environnementaux.
D’autre part, il se focalise sur la réduction des risques d’inondation, un problème récurrent dans les zones urbaines gabonaises. Des infrastructures spécifiques seront mises en place pour protéger les actifs essentiels et sécuriser les populations face aux phénomènes climatiques extrêmes, de plus en plus fréquents. Ce financement constitue un levier stratégique pour corriger les déséquilibres régionaux et promouvoir une urbanisation équilibrée. Des projets offrant des opportunités pour les Gabonais.
GMT TV