Oyem : un site agricole pour la réinsertion sociale des détenus
Le service pénitencier de la prison d’Oyem, dans la province du Woleu-Ntem, a mis en place un site agricole abritant plusieurs activités au service des détenus. Ce projet, né d’un partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a pour objectif de faciliter la réinsertion sociale et économique des personnes détenues une fois remise en liberté.
C’est une initiative qui a été saluée par le ministre de la Justice, garde des Sceaux,chargé des droits humains Séraphin Akure Davain et qui a effectué une visite du site agricole de la prison d’Oyem, le 30 octobre 2025. Le projet, qui s’étend sur environ 50 hectares de terres abritant plusieurs types d’activités agricoles. En effet, on trouve du maraîchage, de la pisciculture, de l ‘aviculture et de l’élevage cunicole sur ce site.
Une chance de se reconstruire avant de recouvrer la liberté
Avec ces productions distinctes, les pensionnaires de la prison sortiront de là avec des acquis. « Les détenus sortiront d’ici avec des compétences et des ressources économiques qui faciliteront leur réinsertion après la sortie.», a expliqué un agent pénitentiaire. Mais c’est aussi un site qui contribue à l’autonomie alimentaire de l’établissement pénitentiaire. Par ailleurs, les premiers résultats de cette expérience sont déjà visibles.
En effet, des palettes d’œufs, des légumes et même 5000 plants de laitues ont déjà été récoltées et commercialisées. Les gains recueillis ont permis de soutenir les activités du site agricole. Bien que reclus, les détenus peuvent ainsi espérer avoir un avenir meilleur. Ce partenariat avec la FAO est une démonstration de la volonté des autorités à garantir les droits humains et favoriser la réinsertion sociale.
A terme, le projet pilote de la prison d’Oyem servira de modèle type pour d’autres prisons du territoire. Il se veut une dynamique durable de formation, de production et de dignité restaurer à chaque prisonnier. L’espoir serait que ces détenus puissent mettre à profit leurs connaissances et compétences et changer de vie une fois remis en liberté.









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