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Oyem: le RENAPS/AJ dénonce le licenciement abusif d’un employé séropositif de l’École rurale 

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L’École rurale d’Oyem serait-elle devenue le purgatoire de ses propres agents? C’est la question que l’on serait tenté de se poser au regard des abus dont serait une fois de plus victime un des enseignants exerçant au sein dudit établissement. C’est du moins ce qui ressort de la lettre du Réseau national pour la promotion de la santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes en santé développement et  population (RENAPS/AJ) adressée au ministère de l’Agriculture. Lequel a dénoncé le licenciement abusif et la violation des droits humains dont fait l’objet depuis deux ans, Antoine Ebane, un employé séropositif, rapporte le site Gabonactu.

C’est un véritable calvaire que vit Antoine Ebane, un employé de l’École rurale d’Oyem. En effet, les tracasseries de ce dernier auraient commencé avec l’annonce de sa séropositivité. C’est au plus fort de cette situation sanitaire précaire que son employeur aurait décidé de procéder le plus simplement du monde à son licenciement, malgré les justificatifs que ce dernier avait produits et les précautions prises afin de ne mettre personne en danger.

S’étant saisi de l’affaire, le RENAPS/AJ a, dans une lettre adressée au ministre de l’Agriculture, Charles Mve Ella, tenu à dénoncer cette situation. « Monsieur le ministre, notre organisation à l’image de l’ensemble de la société civile citoyenne, est résolument engagée dans le combat pour la promotion de l’Etat de droit basé sur les trois piliers dont le respect de soi, des autres et de la souveraineté nationale. C’est pourquoi, nous sommes d’ores et déjà convaincus de l’imminence d’une réintégration de sieur EBANE Antoine avec rappels des salaires de la période correspondant à l’obstruction de l’exécution des obligations contractuelles, à défaut de confirmer le licenciement abject assorti du paiement de ses droits et indemnités de rupture du lien contractuel », a fustigé Guy René Mombo Lembomba coordonnateur général de ladite plateforme.
Dans son précédent courrier daté du 22 juillet 2021, le  RENAPS/AJ, avait relevé que le motif « fallacieux » argué par l’employeur d’Antoine Ebane était « l’absentéisme ». Lequel n’aurait pas convaincu la plateforme qui souhaite réparation. Face à cette situation, l’employé gagnerait à saisir le tribunal du travail de pour obtenir réparation du préjudice dont il estime être victime.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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