Oyem : 11 cas de viols sur 22 affaires lors de la session criminelle

La ville d’Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem, a été le théâtre d’une session criminelle solennelle qui a mis en lumière une vague préoccupante d’actes criminels. Présidée par la première présidente de la Cour d’appel d’Oyem, Frédérique Nina Marcelle Ndombi Bitar, en présence du procureur général Léon Armand Goussa Landou et du préfet du département du Woleu, Brice Arcadius Moussirou, cette audience a examiné un total de 22 affaires criminelles, révélant l’ampleur des défis sécuritaires dans la région.
Parmi les dossiers inscrits au rôle, les chiffres sont alarmants et particulièrement parlants. Puisqu’on compte 11 affaires concernent des viols, dont 8 cas de viols avérés et 3 tentatives. Ces statistiques soulignent une problématique majeure de violences sexuelles dans la province septentrionale. Toute chose qui suscite une indignation logique des populations qui appellent à une mobilisation urgente des autorités et de la société civile pour endiguer ce fléau. Outre les viols, la session a également traité 4 cas de meurtre, 2 affaires de coups mortels, 2 vols qualifiés et aggravés.
D’autres faits graves au tableau criminel !
À ces crimes s’ajoutent une tentative de meurtre, un cas d’enlèvement et complicité d’enlèvement, ainsi qu’un incendie involontaire et une affaire d’immigration clandestine. Cette diversité d’infractions met en évidence la complexité des enjeux criminels auxquels fait face Oyem. Les autorités judiciaires, sous la houlette de Frédérique Nina Marcelle Ndombi Bitar, ont insisté sur la nécessité d’une application rigoureuse de la loi pour dissuader les comportements déviants.
Le procureur général, Léon Armand Goussa Landou, a quant à lui réaffirmé l’engagement de la justice à poursuivre sans relâche les auteurs de ces actes, qui semblent, pour certains, banaliser des comportements d’une extrême gravité. La récurrence de crimes aussi graves que les viols et les meurtres interpelle sur l’urgence de renforcer les campagnes de sensibilisation, d’améliorer la sécurité locale et de soutenir les victimes. Cette session criminelle, au-delà de son rôle judiciaire, constitue un signal fort adressé à la population. La justice reste vigilante face à l’escalade de la criminalité.
GMT TV