Owendo: le Samu social gabonais à nouveau à la rescousse du CHU
Engagé dans l’accompagnement médico-humanitaire, le Service d’aide médicale d’urgence (Samu) social gabonais a de nouveau marqué les esprits le mercredi 6 juillet dernier en procédant à la remise d’un important lors de consommables et médicaments au sein du Centre hospitalier universitaire d’Owendo (CHUO). Une énième action qui traduit l’esprit d’entraide qui règne au sein de cette structure coordonnée par le Dr. Wenceslas Yaba.
C’est dans le cadre de la coopération interhospitalière que le Service d’aide médicale d’urgence social gabonais a, une énième fois, décidé de voler au secours du Centre hospitalier universitaire d’Owendo. À l’occasion, la structure dirigée par le Dr. Wenceslas Yaba a procédé à la remise d’un don en produits pharmaceutiques et dispositifs médicaux. Il s’agit entre autres de boîtes de chirurgie pour la pratique de la césarienne, de compresses, 1000 perfuseurs, 500 cathéters veineux, des seringues et du ringer lactate.
Des produits de première nécessité qui manquent cruellement au sein des structures hospitalières. Aussi, ce geste solidaire des Samusocialisés vient soutenir la politique de santé publique prônée par le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba avec pour incidence la diminution des décès évitables. « L’hôpital doit être bien car lorsqu’on prend les démunis il faut que l’hôpital ait les moyens de les soigner. Il n’y a rien de magique, les structures sanitaires s’entraident et on est ensemble pour vous guérir », a souligné le Dr. Wenceslas Yaba.
En réaction, la Directrice du Centre hospitalier universitaire d’Owendo, le Dr. Elyse Eyang Obame n’a pas manqué de remercier ses bienfaiteurs pour ce don qui devrait permettre à l’établissement de santé de prendre davantage de personnes en charge médicale. « Le CHUO vous remercie énormément, comme on dit , nous sommes une même maison et chacun a son rôle à jouer donc il faut potentialiser cela et ça se matérialise par ces dons »,a-t-elle conclu. Une action qui devrait poser les jalons d’une collaboration franche entre organes en charge de la santé publique.
Geneviève Dewuno