ONS : le suicide, un fléau qui frappe 3 fois plus les hommes

Le suicide est une réalité alarmante qui doit être combattue avec fermeté. Selon l’Observatoire national du suicide (ONS) en France, les hommes sont trois fois plus nombreux que les femmes à mettre fin à leurs jours. Si ces chiffres concernent l’Europe, l’Afrique n’est pas épargnée. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) rappelle que la région africaine affiche le taux de suicide le plus élevé au monde, une situation qui appelle une mobilisation urgente.

Dans son rapport de février 2025, l’ONS a indiqué qu’en France, 25 personnes se donnent la mort chaque jour, dont une majorité d’hommes âgés. Ces derniers apparaissent particulièrement vulnérables face aux bouleversements sociaux, familiaux ou professionnels. Ce constat met en évidence l’urgence de replacer la santé mentale au centre des priorités publiques.

Une cause majeure de mortalité mondiale

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) classe le suicide au 3ème rang des causes de mortalité mondiale, confirmant son statut de problème majeur de santé publique. Pourtant, la prévention reste insuffisante. En effet, la stigmatisation des troubles psychiques pousse encore trop d’individus à souffrir en silence jusqu’à envisager le passage à l’acte. Faute d’accompagnement adapté, les conséquences se traduisent par des drames qui frappent familles et communautés.

Au Gabon, même si les statistiques officielles sont rares, l’actualité rapporte régulièrement des cas de suicides, le plus souvent masculins. Raisons sentimentales, pressions sociales ou difficultés économiques sont fréquemment évoquées. Devant cette réalité alarmante, il est indispensable que les autorités, les familles et la société civile s’impliquent davantage. La sensibilisation doit lever le tabou entourant le suicide, tandis que les personnels de santé doivent être formés et disponibles pour détecter et accompagner les comportements suicidaires.

Soulignons que pour l’Organisme onusien en charge de la santé , la réduction du taux de suicide constitue un indicateur clé des Objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU, du programme général de travail de l’organisation et du Plan d’action global pour la santé mentale 2013-2030. Une raison de plus pour agir sans attendre.