OMS : plaidoyer en faveur d’une meilleure reconnaissance de la médecine traditionnelle
Du 17 au 19 décembre 2025, s’est tenu à New Delhi, en Inde, le deuxième Sommet mondial sur la médecine traditionnelle, coorganisé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette rencontre d’envergure a mis en lumière l’importance de l’intégration de la médecine traditionnelle dans les systèmes de santé, en vue de faire progresser la couverture sanitaire universelle.
L’OMS définit la médecine traditionnelle comme des systèmes de soins de santé et de bien-être, codifiés ou non, comprenant des pratiques, des compétences, des connaissances et des philosophies issues de différents contextes historiques et culturels, distincts de la biomédecine et antérieurs à celle-ci. Utilisée dans près de 170 pays, elle repose sur des remèdes naturels ainsi que sur des approches holistiques et personnalisées visant à rétablir l’équilibre entre l’esprit, le corps et l’environnement.
L’OMS favorable à la médecine traditionnelle
Au cours des échanges, l’OMS a rappelé que « les systèmes de santé sont confrontés à des défis croissants : 4,6 milliards de personnes n’ont pas accès aux services de santé essentiels, et plus de 2 milliards éprouvent des difficultés financières pour accéder aux soins ». Dans ce contexte, l’intégration de la médecine traditionnelle dans les systèmes de santé apparaît comme une solution essentielle pour élargir l’accès à des soins abordables, diversifiés et centrés sur la personne, tout en contribuant à l’atteinte de la couverture sanitaire universelle.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, entre 40 et 90 % de la population de nombreux pays ont recours à la médecine traditionnelle. Elle souligne également que plus de la moitié des produits pharmaceutiques biomédicaux proviennent de ressources naturelles, lesquelles constituent une source essentielle pour la découverte de nouveaux médicaments. Enfin, l’OMS estime que les études scientifiques axées sur la médecine traditionnelle pourraient ouvrir de nouvelles perspectives thérapeutiques et créer des synergies capables d’améliorer les résultats sanitaires, en faveur de systèmes de soins véritablement intégrés.









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