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OMS : moins de 10% des pays offrent des soins de santé mentale 

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Dans le cadre des mesures de prise en charge des personnes victimes de troubles de santé mentale, moins de 10% des pays dans le monde arrivent à proposer ces services. Un constat alarmant que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a révélé dans ses rapports conjoints World mental health today et Mental health atlas 2024.  

Alors que ce phénomène gagne du terrain et trouble le quotidien émotionnel de plus d’un milliard de personnes, les moyens déployés pour accompagner ces personnes restent moindres devant l’urgence que représente cette maladie. L’OMS appelle les différents pays à continuer à mobiliser des fonds et mettre en place des stratégies préventives plus adaptées. 

L’enjeu est d’offrir des soins accessibles et de qualité

 

Si des efforts sont déjà consentis afin de permettre aux personnes victimes de dépression, ou d’anxiété de suivre un traitement, celà reste un luxe que tous les pays, notamment ceux à faibles revenus ne peuvent se permettre. Même si ce n’est qu’au premier stade, « Moins de 10 % des pays ont complètement adopté des modèles de soins de proximité », indique l’OMS. En effet, les soins continuent d’être donnés dans les hôpitaux psychiatriques. 

La santé mentale, qui est encore négligée notamment chez les jeunes, mérite un regard particulier. Pour ce faire, il est nécessaire d’investir en ce sens. « La transformation des services de santé mentale est l’un des enjeux de santé publique les plus pressants », a déclaré le Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. Pour l’OMS, agir maintenant revient à prévenir de nouveaux et revoir à la baisse le nombre de cas. 

Pour ce faire, elle préconise le financement équitable des services de santé mentale; revoir les réformes juridiques et politiques pour faire respecter les droits humains, mettre en place un investissement durable dans les personnels de santé mentale et le développement des soins communautaires centrés sur la personne. Seule une mobilisation de toutes les parties et un soutien aux pays pauvres pourrait améliorer les rapports à venir. 

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