OMS : au-dessus de 20°C, la productivité d’un travailleur diminue de 2 à 3% !

Un travailleur, qu’il utilise des capacités physiques ou intellectuelles, ne peut être productif sous une température élevée. L’organisation mondiale de la santé (OMS), indique qu’au-dessus de 20°C, la production d’un employé diminue à chaque à chaque degré Celsius. Une statistique qui met en alerte les entreprises afin que celles-ci puissent revoir les conditions de travail sous des températures élevées.

Le rapport Climate change and workplace heat stress publié le 22 août 2025, met en alerte le monde quant à l’impact du changement climatique sur les travailleurs et travailleuses. En effet, l’organisation météorologique mondiale(OMM) et l’OMS indiquent que la productivité diminue de 2 à 3%  chez un travailleur lorsqu’il fait chaud.

Une efficacité réduite à chaque goutte de sueur versée. 

A mesure que le climat se dégrade, les effets sur le quotidien se font de plus en plus ressentir, rendant les activités de travail pénibles. Hors les institutions onusiennes alertent les effets du stress thermique.  « Le stress thermique sur le lieu de travail est désormais un défi sociétal mondial, qui ne concerne plus seulement les pays situés à proximité de l’équateur, comme l’a montré la récente vague de chaleur en Europe », a déclaré Mme Ko Barrett, Secrétaire générale adjointe de l’OMM.

En Afrique, où les populations ouvrières sont les plus exposées à la chaleur durant leur temps de travail, c’est un danger négligé. De nombreux employeurs négligent, plus soucieux des gains, mettent de côté le bien-être de leurs employés. Or, ces derniers se veulent la cheville ouvrière d’un résultat économique satisfaisant. « La protection des travailleuses et des travailleurs contre la chaleur extrême est non seulement un impératif sanitaire, mais aussi une nécessité économique », a-t-elle renchérit.

Plus que jamais, il est urgent que les travailleuses et travailleurs, qu’ils soient dans les secteurs de l’agriculture, la pêche ou même dans des administrations, soient amenés à travailler dans de meilleures conditions. Pour celà, les institutions préconisent de mettre en place des politiques sanitaires adaptés à chaque travail, ainsi qu’une innovation dans les méthodes de protection contre les fortes températures.