Octobre rose: l’arrière pays oublié par les pouvoirs publics
Lancée le 1er octobre dernier, la 9ème édition de la campagne de sensibilisation et de dépistage des cancers féminins dénommée «Octobre rose» bat son plein dans le Grand Libreville et ses environs. A contrario, il est déplorable de constater qu’à l’intérieur du pays aucune activité inhérente à cette initiative n’est menée tant dans les chef-lieux ainsi que dans les départements.
Créée en 2013 par la première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba via sa fondation, la campagne de sensibilisation et de dépistage des cancers féminins octobre rose est en plein effervescence dans les administrations publiques et entreprises privées. D’ailleurs cette neuvième édition semble emboîter le pas. Seulement quelques griefs sont à porter sur la mise en œuvre de cette campagne dans l’intérieur du pays.
Excepté Port-Gentil, les autres localités ne sont pas prises en compte par les opérations de la campagne Octobre rose. En effet, de Mbigou à Bitam en passant par Lambaréné voire Milolè, les populations semblent mises à l’écart de cette vaste opération censée proposer une solution pérenne à ce problème de santé très peu connu du grand public. Pas d’opération de dépistage de masse gratuite, pas de sensibilisation de proximité.
A quelques jours de la fin de ce mois qui marque également le clap de fin d’octobre rose, il serait judicieux pour les responsables de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille (FSBO) de véritablement matérialiser l’égalité des chances de pouvoir déployer un dispositif pour les habitants de l’hinterland. Même son de cloche pour le Dr. Guy Patrick Obiang Ndong qui ne semble pas cerner l’urgence.