Derniers articlesSOCIETE

Ntoum : levage de la passerelle de Bizango, embouteillage monstre sur la Nationale 1

Ecouter l'article

Alors que l’opération de levage de la passerelle piétonne de Bizango–PK13 a officiellement démarré à 5 heures 30 ce samedi 2 août 2025, les usagers de la route Nationale 1 font face à d’importants ralentissements entre PK10 et PK12. Résultat : de longues files de véhicules et une circulation quasiment paralysée dans certains tronçons.

Comme annoncé mercredi dernier par le ministre des Travaux Publics et de la Construction, Edgard Moukoumbi, les équipes du ministère, appuyées par les entreprises MATIÈRE et BESIX, sont à pied d’œuvre depuis l’aube pour procéder au levage de la nouvelle passerelle piétonne de Bizango–PK13. Un chantier d’envergure qui mobilise de lourds engins et nécessite une restriction temporaire de la circulation sur cet axe majeur.

Un ouvrage attendu, mais une circulation fortement perturbée

Étalée sur plusieurs heures, l’opération consiste à poser un ouvrage de 30 mètres de long, 6 mètres de haut pour un poids de 10 tonnes, destiné à sécuriser la traversée des piétons à proximité de l’école publique de Bizango. S’inscrivant dans le programme d’ouvrages du CROAG (Conception et Réalisation d’Ouvrages d’Art du Gabon), dirigé par Ghislaine Poungui, cette passerelle est la première d’une série de quatre dans l’Estuaire, complétée par deux flyovers et un pont à Ebel Abanga.

Mais sur le terrain, la mise en œuvre du projet a un revers immédiat : une congestion totale de la circulation entre PK10 et PK12. Ce samedi matin, de nombreux usagers ont été contraints de quitter leurs véhicules pour poursuivre leur route à pied. « On était invités à un mariage. Finalement, on est descendus de la voiture pour marcher. C’était plus rapide », confie un automobiliste, visiblement excédé.

Les autorités invitent les automobilistes à la prudence et à éviter cet axe autant que possible durant toute la durée des travaux. Si le gain en matière de sécurité piétonne est indéniable à long terme, la gêne actuelle, elle, est bien réelle. En attendant la fin des opérations, la circulation reste fortement perturbée et les bouchons s’étendent jusqu’aux abords de Ntoum. À tous les conducteurs : patience, prudence… et, si possible, détour conseillé.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

GMT TV

Bouton retour en haut de la page