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Ntoum : enfants et parents sensibilisés aux droits de l’enfant lors d’une journée citoyenne

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À l’initiative de la députée Camélia Ntoutoume Leclercq, la Journée internationale des droits de l’enfant a été célébrée le 22 novembre à Ntoum. Ateliers pratiques, échanges juridiques et actions pédagogiques ont permis d’outiller les jeunes sur leurs droits et leurs responsabilités, en présence du juge pour enfants Simost Ndoutoume Evrard.

Une journée dédiée à l’éducation citoyenne des plus jeunes. À Ntoum, la célébration de la Journée internationale des droits de l’enfant a pris une dimension fortement pédagogique cette année. Sous le thème « Ma journée, Mes droits », la députée du 1ᵉʳ arrondissement, Camélia Ntoutoume Leclercq, a réuni enfants, parents et professionnels de la protection de l’enfance pour une journée de sensibilisation axée sur l’apprentissage et la prévention.

L’élue a rappelé l’importance de transmettre les fondamentaux juridiques aux jeunes générations. « Édifier davantage les enfants afin qu’ils connaissent leurs droits et deviennent des relais de sensibilisation », a-t-elle souligné, insistant sur le rôle du législateur dans la construction d’un environnement protecteur pour les mineurs.

Ateliers, sketchs et échanges juridiques pour connaître ses droits

Tout au long de la journée, les participants ont bénéficié d’ateliers pratiques et de mises en situation permettant de découvrir les droits essentiels contenus dans les textes gabonais et internationaux : droit à la santé, alimentation, identité, éducation ou encore protection contre toutes formes d’abus.

Invité d’honneur, le juge pour enfants Simost Ndoutoume Evrard a apporté un éclairage juridique précis sur la responsabilité partagée entre parents, institutions et communauté. « Les enfants doivent connaître leurs droits et leurs devoirs », a-t-il rappelé, insistant sur l’importance du rôle parental dans la protection des plus vulnérables.

Former de futurs ambassadeurs des droits de l’enfant

Alternant pédagogie et activités ludiques, la rencontre a permis d’ancrer les principes de la Convention relative aux droits de l’enfant dans l’esprit des plus jeunes. Pour les organisateurs, l’enjeu est clair : faire de chaque enfant un acteur éclairé capable de reconnaître, défendre et promouvoir ses droits au sein de sa famille et de son établissement scolaire.

Saluée par les parents et les encadreurs, cette initiative renforce l’engagement local en faveur de la protection de l’enfance et encourage l’émergence d’une jeunesse consciente de ses droits, mais aussi de ses responsabilités citoyennes.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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