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Ntoum : Bizango-Akelening PK13, un quartier privé de tout !

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Bizango-Akelening, dans le 3ème arrondissement de la commune de Ntoum, est un village dans le décor citadin du Grand Libreville. Et pour cause, cette agglomération semble oubliée des autorités de la transition qui n’ont guère travaillé à lui donner un aspect relooké comme dans d’autres quartiers. Absence d’infrastructures basiques, difficulté d’adduction en eau, tout y manque.

Véritable image du sous-développement, le quartier Bizango-Akelening, peine à s’aligner dans les codes des temps modernes. Plongés depuis plusieurs années dans des conditions insoutenables, les habitants de ce quartier en n’ont de cesse implorer un regard bienveillant des autorités publiques. Et ce, afin de jouir de meilleures conditions de vie. Avoir des routes praticables, de l’eau et de l’électricité, est un luxe. 

Le désarroi des habitants « abandonnés».

Soumis à une forme d’indifférence venant des autorités vers qui ils ont laissé de maintes lettres d’appels à l’aide, les habitants de Bizango-Akelening, ne savent plus où donner de la tête. Dans l’espoir de voir leur doléance être matérialisée, ces derniers lancent un énième cri de détresse envers les autorités. Face aux nombreux chantiers qui font le décor du pays, seraient-ils les oubliés de la transition?

Un accès à l’eau qui relève du parcours du combattant et une voie difficilement praticable et qui rend l’accès à cette zone difficile. «Lorsqu’une femme est enceinte ici, elle peut accoucher rien qu’avec les secousses avant d’arriver au 12», déclare Grâce, une habitante du quartier. Sans compter que « pour avoir de l’eau, la majorité ici est obligée de boire de l’eau de source ou de pluie parce que c’est impossible d’avoir de l’eau de pompe après les rails» a-t-elle renchérit.

L’électricité, un bien précieux au 21ème siècle, auquel la population n’a pas accès, et pour ceux qui arrivent à en avoir, ils courent le risque de perdre leurs appareils ménagers. « Je tire le courant depuis les compteurs avant les rails, avec les baisses de tensions, ça me gaspille les appareils, même la télé ne passe pas», explique François. Une situation bien connue de ces habitants qui sont obligés de faire des achats quotidiens pour se nourrir. Une souffrance pour le porte-monnaie.

A quand la fin de ce calvaire ?

Alors que le pays subit depuis plus d’un an des transformations infrastructurelles successives, le quartier Bizango-Akelening est lui, soustrait à rester en marge de l’évolution. Le principal besoin, la route. « Si on a la route, le reste viendra on en est persuadé », confie un doyen du quartier. En effet, ne dit-on pas que la route est le premier pas vers le développement? Cette voie réhabilitée, verra les infrastructures de base être installées, sans tracasserie.

Alors que le changement est palpable dans plusieurs zones du Grand Libreville, la population de ce quartier tourne son regard et pousse sa voix aux oreilles des autorités compétentes afin qu’ils aient enfin des réponses à leurs demandes.

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