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Ntoum : Aminata Ondo dénonce la négligence des agents de l’hôpital

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Au cours d’une visite de terrain ordinaire de l’Association Action contre le risque médical (Ascorim) à l’hôpital départemental de Ntoum le 8 juin 2025, de nombreux maux ont été mis en lumière sur le traitement des patients. Une dénonciation relayée sur les réseaux sociaux dans un direct de La fuite de l’info.Un constat malheureux qui illustre la négligence tant fustigée dans les établissements de santé par les populations. 

C’est un mal qui gangrène le fonctionnement du système sanitaire gabonais. Le traitement indélicat de certains personnels de santé. À l’hôpital de Ntoum, les plaintes s’accumulent du service d’accueil à la sortie. Lors de sa visite, Aminata Ondo, présidente de l’Association Ascorim, a dénoncé la crise cachée au sein de ladite structure sanitaire. Patients dans les véhicules, en attente de prise en charge, cris de douleurs, renvois pour manque d’argent, l’actrice de la société civile est formelle. 

La partie sombre de l’hôpital départemental de Ntoum démasquée ?

Selon Aminata Ondo les carences au sein de l’hôpital de Ntoum sont légion. Absence d’identification du personnel, pas de salle d’urgence, carences en médicaments de première nécessité, accueil nonchalant, non prise en charge de la CNAMGS,pas de médicaments. C’est le quotidien des patients de l’hôpital de Ntoum. Un cas en totale contradiction avec le législateur et les droits fondamentaux de l’Homme. «Un malade doit être bien accueilli par l’hôpital, mais ici on traumatise les patients. On insulte les patients.»,a déclaré Aminata Ondo. 

Par ailleurs, la gestion des fonds reste une situation délicate. En effet, « l’argent de l’hôpital est détourné, les patients paient par airtel money», a-t-elle mentionné. Pointant du doigt la directrice dudit établissement, Aminata Ondo a fustigé la nonchalance de ces derniers devant des victimes d’accident. « Voilà des victimes d’un accident qui sont là mais personne ne les prend en charge. Mais la directrice est absente alors qu’il y a une telle situation», a-t-elle dit.

Le cas de l’hôpital départemental de Ntoum, est un cas parmi tant d’autres et qui est un cas de trop. Plus que des paroles, des actes sont attendus. Une action minutieuse et rigoureuse, un contrôle régulier, devraient être menées sur le terrain afin de venir à bout de ces manquements. Il n’est jamais trop tard pour agir, mais il faudrait agir fermement pour mettre un terme à ces agissements.

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