Ntoum : À quand les actions fortes contre l’insalubrité ?

La commune de Ntoum souffre d’un manque grandissant d’hygiène. Du premier au troisième arrondissement, difficile de maintenir un sentiment de satisfaction au regard du paysage tapis sous les déchets. Un constat qui laisse penser que cette commune serait en abandon des autorités compétentes. 

Alors que le pays roule sur une dynamique de reconstruction et d’embellissement du paysage urbain, la commune de Ntoum semble n’avoir pas été conviée à la danse. Les populations sont contraintes de conjuguer avec ces manquements. L’absence d’actions réelles et pérennes de la municipalité pour assainir et embellir le cadre de vie est déplorée

Trois arrondissements en souffrance !

Le décor est le même du 1er au dernier arrondissement. Des immondices qui ne sont pas collectées régulièrement et rendent la circulation difficile, comme au Pk12. Les dépôts sauvages d’ordures sont monnaie courante. Entre eaux usées, étales de commerces, véhicules, on ne sait plus où donner du pied. Une véritable exposition aux maladies et dangers qui devient le quotidien de nombreux gabonais. 

Alors que les autres communes, notamment Libreville, des programmes sont élaborés afin de réessayer le visage de la ville. Des brigades municipales, constructions de nouveaux espaces publics, rénovations de monuments, sont autant d’actions qui contribuent à la dynamisation de ces communes. Seulement Ntoum, reste en retrait. Une position qui fait émerger des questions. Pourquoi ailleurs et pas à Ntoum ? Bien qu’elle ouvre la voie sur l’hinterland, elle ne devrait pas y ressembler pour autant.

Le besoin est présent et il est urgent d’y répondre. Dans une république qui entend être une destination touristique internationale, de tels paysages ne sauraient ravir. Les autorités compétentes dont la municipalité sont attendues au pied du mur. Une politique globale, incluant sensibilisation, équipements adaptés et suivi régulier, permettra de transformer l’image de Ntoum et d’y garantir un environnement sain.