Noyades sur la plage de Léon Mba: quid de l’utilité de la police des plages ?
La récente disparition supposée d’une jeune fille de 12 ans à la plage du lycée national Léon Mba avec potentielle noyade, a remis au goût du jour la question relative à l’utilité de la Police de plage. En effet, 4 ans après avoir été mise en place par Lambert-Noël Matha, cette unité censée squatter les miradors d’observation semble avoir déserté le poste en délaissant les baigneurs et autres festivaliers, à leur sort qui peut s’avérer bien souvent triste.
Si lors de la journée du dimanche 8 mai dernier, plusieurs familles ont dénoncé des disparitions d’enfants en marge des festivités organisées par un opérateur économique, c’est l’absence criante d’agents de forces de sécurité qui a été dénoncée par les personnes présentes à la plage du Lycée national Léon Mba. D’ailleurs, les miradors d’observation étaient particulièrement vides alors même qu’ils ont été érigés par Lambert-Noël Matha en vue d’optimiser la sécurité autour des plages.
Venus en grand nombre, les jeunes enfants ont donc été observés se pavanant ça et là sans que les policiers de la plage ne veillent à leur sécurité. De quoi se questionner sur leur rôle alors même que le membre du gouvernement soulignait que le déploiement aux abords de ces espaces de loisirs visait à « sécuriser la plage et tous ceux qui y mènent des activités », avait alors indiqué une source proche de la préfecture de Police.
Il va sans dire que près de 4 ans après cette implémentation qui aurait dû être nationale, cette belle initiative n’est plus suivie. Occasion pour Gabon Media Time (GMT) d’interpeller le membre du gouvernement sur la nécessité de remobiliser ses troupes afin que les agents affectés à ces postes y soient de nouveau. Car faut-il préciser que, les miradors servent de point de signalisation de fin de la baignade fixée à 18 heures. Les bouées de délimitation sur les espaces de baignades censées être posées l’ont-elles été ? Vivement une réaction appropriée du gouvernement.