Novembre Bleu : les hommes appelés à se faire dépister contre le cancer de la prostate
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) rappelle que le cancer de la prostate demeure un enjeu de santé publique, particulièrement en Afrique où il figure parmi les cancers masculins les plus fréquents. À l’occasion de la campagne Novembre Bleu, dédiée à la sensibilisation et au dépistage des cancers masculins, les hommes sont vivement encouragés à se mobiliser, car connaître son état de santé reste une priorité.
Après la campagne Octobre Rose consacrée aux cancers féminins, place à Novembre Bleu, le mois dédié à la lutte contre les cancers masculins, notamment ceux de la prostate et des testicules. Selon les données de l’OMS, le cancer de la prostate est désormais le deuxième cancer le plus répandu chez les hommes après le cancer du sein, avec une estimation de 30 cas pour 100 000 personnes en Afrique. Cette hausse s’explique en partie par le vieillissement de la population et l’amélioration des méthodes de détection.
Une implication des hommes très attendue
La mobilisation des hommes est essentielle pour mieux comprendre les facteurs de risque et adopter des comportements préventifs. L’OMS rappelle à cet effet que les hommes noirs, y compris ceux d’origine afro-américaine ou caribéenne, présentent un risque plus élevé que les hommes d’origine asiatique ou hispanique. D’où la nécessité d’adopter un mode de vie sain : activité physique régulière, alimentation équilibrée et consultations médicales préventives.
Au-delà du mode de vie, les tests de dépistage précoce jouent un rôle clé. Ils incluent généralement un examen rectal et une prise de sang pour mesurer le taux de PSA (antigène prostatique spécifique). Au Gabon, il devient urgent d’intensifier la communication autour de Novembre Bleu, afin de lever la réticence de certains hommes face au dépistage. Pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il faut surtout briser les tabous et corriger les fausses croyances associées à la maladie de la prostate, souvent liée à tort à certaines pratiques sexuelles. Se faire dépister, c’est avant tout préserver sa santé et sa vie.









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