Nécrologie : décès de Crépin Ngangha, l’éternelle voix d’Africa N°1 s’est tue

Figure emblématique du journalisme gabonais et panafricain, Crépin Ngangha est décédé ce mercredi 27 août 2025 à Paris. Ancien patron d’Africa N°1 et voix incontournable des ondes, il laisse derrière lui un héritage immense, bâti sur la rigueur, la passion et l’exigence professionnelle.

Une carrière hors du commun. Crépin Ngangha aura marqué l’histoire des médias gabonais et africains. Journaliste chevronné, amoureux du verbe et du mot juste, il a gravi les échelons jusqu’à prendre les rênes d’Africa N°1, la mythique station panafricaine. Sous sa direction, la radio n’était pas seulement un média : elle était un repère, une école et une voix pour tout un continent.

Son parcours fut celui d’un bâtisseur. Derrière le micro ou dans les salles de rédaction, il s’est attaché à cultiver l’excellence et à transmettre aux générations montantes le goût de la précision, de la rigueur et du respect du public.

Une voix et un mentor

Bien plus qu’un professionnel accompli, Crépin Ngangha fut un guide. Mentor pour de nombreux journalistes, il incarnait une autorité bienveillante, exigeante mais toujours tournée vers l’élévation de la profession. Son charisme et sa capacité à fédérer les équipes faisaient de lui une figure respectée bien au-delà des frontières du Gabon.

« C’était une voix qui savait à la fois rassurer et interpeller », témoigne un confrère. « Une voix qui restera dans la mémoire collective comme le symbole d’un journalisme intègre et audacieux. »

Un héritage immortel

À travers son engagement pour l’information et son attachement à l’éthique, Crépin Ngangha a tracé une voie qui survivra à son départ. Gabon Media Time, comme l’ensemble du monde médiatique national, lui rend hommage, rappelant qu’« une voix ne s’éteint jamais, elle devient écho ».

Son œuvre continuera d’inspirer les jeunes journalistes, et son nom restera associé à l’exigence d’un métier qu’il aura servi avec honneur.

Une perte nationale et continentale. Avec sa disparition, le Gabon et l’Afrique perdent l’un de leurs plus grands artisans de la presse radiophonique. Mais l’homme, lui, entre dans la mémoire collective comme une « voix immortelle », qui continuera de guider les générations futures.