Nécrologie : À la rue, le journaliste Prince Ozone Magnombé décède !
La nouvelle a été rendue publique par son collègue et ami de longues dates Snella Anges Pambo qui ne lui avait jamais tourné le dos. Prince Ozone Magnombé est passé de vie à trépas ce mardi 20 juin 2023 dans un bureau de Téléafrica où il avait trouvé refuge. Atteint de troubles mentaux et dans la précarité extrême avec près d’un an d’arriérés de paiement.
La vie de Prince Ozone Magnombé aura été rythmée de moments iconiques dans l’audiovisuel gabonais. Passionné par les arts martiaux, ce journaliste officiant à Teleafrica avait bercé la jeunesse de plus d’un. Des champions comme Anthony Obame ont d’ailleurs souligné qu’il avait participé à faire germer l’envie de s’y lancer.
Prince Ozone Magnombé, un faiseur de rois oublié
C’est en tout cas le résumé qui sied à la vie de Prince Ozone Magnombé. Puisqu’au crépuscule de sa vie, la vedette des écrans sports avait été évincé de sa demeure. Sa petite famille à la belle étoile. Malade depuis des mois, il n’arrivait plus à se prendre en charge. Son employeur n’ayant pas soldé les arriérés de salaires.
En dépit des collectes de ses pairs et quelques bonnes volontés, le journaliste sportif continuait de tirer le diable par la queue. Aucun signe positif de sa hiérarchie. Angoissé et aminci davantage qu’il ne l’était, Prince Ozone Magnombé a chuté sur le tatami de la vie ce mardi.
Rendre l’âme dans la maison de sa vie !
Il y a quelques mois, Gabon Elite magasine révélait des détails choquants sur la vie de cet homme des médias. « Ne pouvant dormir à la belle étoile, Prince Ozone Magnombé a été contraint de trouver un asile de fortune dans un des studios de montage de Télé Africa », indiquait-elle.
C’est dans cette maison de presse à qui il a voué sa vie qu’il a rendu l’âme. Pourtant, le journal La Cigale Enchanté n° 080 du 15 septembre 2022 révèlent qu’Ali Bongo Ondimba et Pascaline Mféri Bongo Ondimba, seraient les deux actionnaires de TeleAfrica. Il laisse une famille sportive et une biologique attristées
Triste pays.