Moulengui-Binza : 4 professeurs interpellés pour harcèlement sexuel
Quatre enseignants exerçant au Collège d’enseignement secondaire ( CES) de Moulengui-Binza, dans la province de la Nyanga sont tombés dans les mailles du filet des agents de la Direction générale des recherches (DGR). Selon le quotidien L’Union de ce mercredi 15 janvier 2025, ces derniers sont accusés de harcèlement sexuel et viol sur mineures de moins de 15 ans.
Les enseignants censés transmettre la connaissance et le savoir aux enfants semblent devenir les obstacles à la réussite scolaire des apprenants. C’est le cas de quatre professeurs du CES de Moulengui-Binza, cité dans un scandale sexuel. En effet, c’est à l’occasion de la sensibilisation des élèves sur les violences en milieu scolaire et les grossesses précoces que le nouveau procureur de la République près le tribunal de première instance de la ville de Tchibanga va découvrir le poteau rose.
4 prédateurs sexuel au CES de Moulengui-Binza
Selon le récit contenu dans les colonnes de L’Union, c’est le 10 janvier 2025 que le nouveau procureur de la République Shaptt Bastard Nguem’Andeme Nzoghe lors de la phase de confessions des élèves, découvrira que bon nombre sont victimes d’actes et abus sexuels de la part des enseignants du CES de Moulengui-Binza. Ainsi, les 4 enseignants seront cités par les victimes dont l’âge varie pour la plupart entre 14 et 15 ans. Lesquelles victimes ont indiqué que ces derniers usaient des menaces notamment d’exclusion définitive si jamais elles osaient en parler aux responsables de l’établissement.
Ainsi sur les 4 principaux professeurs et prédateurs sexuels, l’un connu sous le pseudo de Balthazar est poursuivi pour les faits de viol sur mineure de moins 15 ans et incitation à l’avortement. Les 3 autres sont accusés de harcèlement de mineures. Une situation déplorable pour le procureur qui a réalisé que ce phénomène avait pris une véritable ampleur au sein de cet établissement scolaire. C’est donc ce mercredi 15 janvier qu’ils répondront chacun de leur acte devant le magistrat instructeur. Gageons que la justice sera parfaitement appliquée selon ce que prévoit le législateur gabonais notamment dans les cas de viol sur mineure qui sont devenus des faits très courant dans notre pays.
GMT TV