Mouila: plusieurs routes secondaires dans un piteux état
La problématique de l’aménagement des voiries urbaines n’est pas un simple phénomène perceptible dans le Grand Libreville mais aussi dans plusieurs villes de l’intérieur du pays. C’est notamment le cas à Mouila dans la province de la Ngounié où les populations des quartiers tels que Didjanou, Moutoboko et Mangui vivent un véritable calvaire du fait de l’état de dégradation avancée des routes.
Si plusieurs voiries de la commune de Mouila capitale provinciale de la Ngounié ont été bitumées ou encore recouvertes de pavés, certains quartiers ont littéralement été laissés pour compte. En effet, les routes des quartiers Didjanou, Moutoboko et Mangui n’ont connu aucune cure de joube, ce depuis des années.
Conséquence, une hausse exponentiel des prix de transport pour accéder à ces quartiers et les bâtiments administratifs qui s’y trouvent. Frustrées, les habitants du quartier Didjanou ne savent plus où donner de la tête. « Pour aller à l’hôpital régional, où rendre visite aux familles qui habitent derrière ses administrations, le taxi vous demande 500 voire 1000 FCFA pour vous déposer » a déploré un Molvillois.
Par ailleurs, les apprenants de l’école communale “F” au quartier Moutoboko et ceux du lycée Val Marie qui empreintes l’axe Mangui-Lac-bleu vivent le même calvaire lié au piteux état de cette route. Vivement que les autorités politiques et administratives de la commune de Mouila puissent trouver des solutions immédiates afin de soulager le calvaire de ses habitants.