Mouila : deux enfants meurent après une chute dans un puits 

Deux enfants, tous deux âgés d’un an, auraient trouvé la mort dans un puits le vendredi 12 décembre 2025 à l’heure domicile sis à Mouila dans la province de la Ngounié. Dans sa parution du 18 décembre 2025, le quotidien L’Union précise que ces petits enfants seraient tombés dans le trou ouvert plein d’eau pendant un moment d’inattention. 

Ce jour-là au quartier Bavanga dans le deuxième arrondissement de la ville, les deux nourrissons auraient été sans surveillance lorsqu’ils se seraient rendus derrière la maison. Laquelle maison était habitée par une famille composée de deux parents, enfants et petits enfants. Affairée à préparer le repas, deux enfants dont un de 6 ans et une fille de 15 ans auraient quitté la maison en direction de la boutique où ils avaient été commissionnés. 

Une disparition inquiétante

Un peu plus tôt, le garçon de 6 ans était dans la chambre avec ses deux petits frères avant d’être envoyé par leur mère. C’est d’ailleurs cette dernière qui aurait remarqué au bout d’un moment le silence dans la maison. On le sait tous, l’expérience à montrer que lorsqu’un enfant est silencieux, il est en train de faire du désordre. Mais cette fois, ce n’est pas un désordre qu’elle a trouvé après un long moment à rechercher les deux enfants sans succès. 

Pour l’aider activement, les voisins se seraient joints à la maman. Ensemble, ils vont découvrir les deux corps flottant au-dessus du puits, sans vie. Les tentatives de réanimation faites sur les lieux ou au Centre hospitalier régional de Mouila, n’ont rien changé à la réalité, précise le confrère. Saisis, les agents des forces de l’ordre ont ouvert une enquête afin de déterminer les raisons derrière cet accident dramatique. 

Cet épisode, d’une longue série de drames, rappelle l’importance d’assurer la sécurité autour de ces puits qui sont souvent à la merci de tous. Une campagne de sensibilisation auprès des chefs de quartiers avait été effectuée sous les ordres du Procureur de la République, Roger Darnel Nguema Ondo, il y a deux ans. Une action à laquelle les forces de polices et de gendarmerie avaient pris part. Mais cet incident attire de nouveau l’attention sur ces mises en garde et appelle à l’implication des populations principales victimes de leur négligence.