Mouila : 6 élèves abusent sexuellement d’une jeune fille déficiente mentale
C’est la consternation dans la ville de Mouila chef-lieu de la province de la Ngounié. En effet, 6 élèves dont les âges varient entre 13 et 17 ans auraient abusé sexuellement d’une jeune fille qui souffrirait d’une déficience mentale. Les présumés violeurs auraient été placés sous mandat de dépôt, rapporte l’Agence Gabonaise de Presse (AGP).
Que se passe-t-il au Gabon? Plus un jour ne passe sans qu’il soit enregistré des actes de violences de toutes sortes. Dernier fait en date, des adolescents scolarisés dans un établissement de Mouila dans la province de la Ngounié qui auraient abusé d’une de leur condisciple déficiente. Ces derniers auraient donc profité de la puérilité de la victime pour poser cet acte ignoble.
Les présumés violeurs déférés
Les présumés violeurs auraient entraîné la victime qui souffrirait d’une déficiente mentale non loin du bâtiment administratif de leur établissement. Une fois à l’abri des regards, les 6 élèves seraient passés chacun à leur tour pour effectuer leur basse besogne sur la jeune fille. Il faut dire qu’au moment des faits, les indélicats étaient au nombre de huit et six auraient abusé de la victime. Fort heureusement, un agent de la mairie de passage aurait aperçu la scène.
Manque de peau, les indélicats avaient pris leurs jambes à leurs cous. En attendant de les interpeller, un examen médical aurait révélé que l’hymen de la jeune fille avait été déchiré. Aussi, la grand-mère de la victime soutient que l’un des présumé violeur tournait déjà autour de la petite-fille. « Elle ne parle pas. Lors de son inscription, nous avons signalé ses difficultés d’ordre médicales au niveau de l’administration. Sinon, nous avions déjà signalé l’un de ces jeunes au niveau de l’établissement, vu qu’il rodait autour de notre fille. Nous pensons que c’est lui le meneur », aurait-elle souligné chez AGP.
Selon des sources, le procureur de la République près le Tribunal de Mouila se serait montré diligent en envoyant le dossier devant le juge d’instruction pour mineurs. À l’heure où nous couchons ces lignes, 6 des 8 jeunes auraient déjà été placés sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt de ladite localité. Quant aux deux autres, ils seraient poursuivis pour entrave à l’action de la justice. L’enquête se poursuit et la famille de la victime espère obtenir justice. Nous y reviendrons.