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Santé : AVC, diabète, cancers, ces maladies non transmissibles, mais mal prises en charge dans l’hinterland

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Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le droit à la santé comprend l’accès, en temps utile, à des soins de santé acceptables, d’une qualité satisfaisante et d’un coût abordable. Malheureusement, au Gabon, l’insuffisante prise en charge à l’intérieur du pays des Maladies non transmissibles (MNT) telles que les maladies cardiovasculaires, les cancers et le diabète, constitue une véritable problématique qui affaiblit le bon fonctionnement du secteur de la santé. C’est en tout cas ce qu’indique le Plan national de santé (PNDS) 2024. 

Le Plan national de santé ( PNDS ) 2024-2034 indique « le ministère de la Santé a notamment pour mission d’assurer aux populations l’accès équitable à des soins de qualité. Il doit veiller pour cela à une bonne couverture nationale en structures sanitaires pourvues de l’ensemble des moyens nécessaires à leur fonctionnement ». Si cela fait partie de ses missions régaliennes, cependant un aspect freine le bon fonctionnement du secteur de la santé et affaiblit le leadership et l’action de la tutelle, à savoir les manquements dans les prestations de services de santé

En effet, au Gabon, les populations de l’arrière-pays sont bien souvent confrontées à plusieurs difficultés, notamment les déserts médicaux, l’absence de personnel dans les structures sanitaires, la situation géographique. Autant de facteurs qui ne leur permettent pas d’avoir accès aux soins de santé au même titre que les populations urbaines. Un état de fait qui ne contribue pas à la réduction de la charge de mortalité et morbidité en général. D’ailleurs, l’OMS affirme que « le Gabon est confronté à une augmentation substantielle de l’incidence des maladies non transmissibles qui sont désormais responsables de près d’un tiers des décès qui y sont enregistrés ».

L’amélioration de l’accès aux soins de santé, un moyen efficace pour lutter contre les MTN

Afin de réduire la morbidité en général qui constitue un problème prioritaire, les acteurs du secteur de la santé, dont le ministre de la Santé, le Pr. Adrien Mougougou ont récemment adopté une politique nationale et un plan stratégique de développement de la santé communautaire. Lequel devrait contribuer à donner plus de force à cette approche. Et cela passe par le renforcement de l’implication des pharmacies pour la maintenance d’un système d’approvisionnement stable et continue en médicaments,  renforcer la prise en charge communautaire, améliorer l’accueil dans les formations du secteur public, ainsi que la qualité des soins et le niveau de satisfaction des usagers des services de santé.

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