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Moanda : mystère autour de la mort suspecte de « Mike le coiffeur »

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Découvert sans vie dans une maison du quartier Lekolo II, à Moanda chef-lieu du département de la Lebombi-Léyou dans la province du Haut-Ogooué, le corps de Michael Esiaga, alias « Mike le coiffeur », suscite émoi et interrogations dans la cité minière. La gendarmerie a ouvert une enquête rapportent nos confrères du quotidien L’Union.

C’est une disparition qui trouble la quiétude de Moanda depuis plusieurs jours. Michael Esiaga, plus connu sous le nom de « Mike le coiffeur », a été retrouvé mort dans des circonstances pour le moins troublantes, dans une maison en demi-dur située au quartier Lekolo II, dans le 2e arrondissement de la ville. Le drame s’est produit le 3 juin 2025, vers 21 heures, à quelques centaines de mètres seulement du domicile du défunt.

Originaire du Nigeria, installé depuis plusieurs années dans la province du Haut-Ogooué, cet artisan de la tondeuse s’était fait une solide réputation dans la cité pour son habileté et sa convivialité. Sa mort brutale a provoqué une onde de choc au sein de la communauté nigériane et au-delà, tant les circonstances entourant ce décès restent floues.

Un scénario confus et une version qui ne convainc pas

Selon des témoignages recueillis par nos confrères de L’Union, Michael Esiaga aurait regagné son domicile le soir du 3 juin, rangé son matériel de coiffure, puis envoyé sa fille acheter de quoi manger. C’est après ce moment que le quadragénaire serait ressorti, sans plus donner de nouvelles. Quelques heures plus tard, son corps était retrouvé, gisant au sol dans un logement voisin, le pantalon baissé, de la bave aux lèvres.

La découverte du corps aurait été notifiée par téléphone par la compagne du défunt, mère de ses cinq enfants, à des membres de la communauté nigériane de Moanda. Mais les explications fournies par les occupants de la maison où le corps a été retrouvé laissent perplexe. Ces derniers affirment que « Mike » se serait précipité chez eux avant de s’effondrer. Une version que la famille et les proches du défunt peinent à croire.

La gendarmerie saisie, la communauté attend des réponses

Alertés, les éléments de la gendarmerie nationale se sont rapidement déployés sur les lieux pour effectuer les premiers constats. Une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur cette affaire. En attendant, les spéculations vont bon train dans la ville de Moanda, où chacun y va de son hypothèse. Empoisonnement ? Agression ? Malaise ? Pour l’heure, aucune piste n’est officiellement écartée.

« C’est incompréhensible. Il allait bien, il est rentré chez lui, il a vu sa fille, et puis… c’est le drame », s’indigne un membre de la communauté nigériane, sous couvert d’anonymat. À Moanda, nombreux sont ceux qui espèrent que les résultats de l’autopsie et l’enquête permettront de lever le voile sur cette mort suspecte qui continue d’alimenter rumeurs et inquiétudes.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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