Minvoul: Ousmane Alukey aux arrêts pour viol sur une attardée mentale
Ousmane Alukey, un ressortissant camerounais âgé de 62 ans séjourne depuis quelques jours à la maison d’arrêt du Peloton à Oyem, chef-lieu du Woleu-Ntem. Selon L’Union, il est accusé d’avoir abusé sexuellement d’une jeune fille âgée de 17 ans, par ailleurs atteinte de troubles mentaux.
La banalisation du viol qui est un crime conduit inéluctablement à la récidive. Dernier fait en date, l’agression sexuelle à l’initiative d’Ousmane Alukey, un ressortissant camerounais âgé de 62 ans sur la fille de sa voisine au village Bollosoville, rapporte notre confrère L’Union.
Les faits se seraient produits au moment où le bourreau, par ailleurs agriculteur, se retrouvait esseulé avec sa future victime atteinte de déficience mentale. Il se serait introduit dans la demeure de ses voisins pour entraîner de force la jeune fille dans une des pièces de la maison. À l’abri des regards, le sexagénaire aurait assouvi sa libido.
Une fois sa basse besogne réalisée, Ousmane Alukey s’est fait prendre par les frères de la jeune fille. Il n’en fallait pas plus pour que la famille soit informée. Hystérique devant les preuves accablantes qui pèsent sur le ressortissant camerounais, la génitrice de la victime tombe de nu quand ce dernier tente de la soudoyer avec la 50 000 FCFA en échange de son silence.
Une offre déclinée par la famille qui dépose plainte à la Brigade de gendarmerie de Minvoul. À la suite de ladite procédure, le mis en cause sera mis hors d’état de nuire et déféré devant le parquet d’Oyem. Ousmane Alukey présumé violeur a été écroué à la maison d’arrêt locale pour présomption de viol.
S’il est reconnu coupable de viol, Ousmane Alukey pourrait encourir la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une amende de 50.000.000 de francs au plus et ce, d’autant plus que « le viol est précédé, accompagné ou suivi de tortures ou d’actes de barbarie » à la lecture de l’article 36 de la loi n°006/2021 portant élimination des violences faites aux femmes reprenant l’article 256 du Code pénal en vigueur.