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Mines: l’État gabonais obtient 10% du capital du chinois CICMHZ et un siège au Conseil d’administration

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Réunis ce 26 février 2021 à Libreville autour des ministres du Pétrole et de l’Économie, les Représentants de la société minière chinoise CICMHZ, ont procédé à la signature d’une nouvelle convention minière. Portant à la fois sur la cession à titre « gratuit » de 10% de son capital à l’État gabonais, mais également sur le changement de mode de calcul de la Redevance minière proportionnelle (RMP) et l’intégration du principe de partage de production dans son modèle d’exploitation, cet avenant vient concrétiser ce qui apparaît comme une formule « gagnant-gagnant ».

L’ambition du Gabon de sortir du « tout pétrole » à travers des chaînes de valeur à fort potentiel, commence peu à peu à se matérialiser si l’on se base notamment sur les évolutions récentes dans les secteurs agricole et minier. Dans un contexte « d’accélération de la transformation », le gouvernement vient d’obtenir à « titre gratuit », 10% des parts dans le capital de la société chinoise Compagnie industrielle et commerciale des mines de Hua Zhou (CICMHZ) et un siège au conseil d’administration.

En effet, réunis autour des ministres du Pétrole et des Mines Vincent de Paul Massassa et de l’Economie Nicole Janine Roboty vendredi dernier, les responsables de la filiale locale du groupe chinois Citic Dameng Mining Industries Ltd, ont finalisé les termes de ce nouvel accord. Un accord qui s’articule également autour du changement de mode de calcul de la Redevance minière proportionnelle (RMP) et de l’intégration du principe de partage de production dans son modèle d’exploitation.

Offrant de facto, la possibilité à l’Etat gabonais d’augmenter ses revenus miniers de l’ordre de 3 milliards de FCFA par an selon les estimations, ce nouvel accord s’inscrit dans la droite ligne du nouveau code minier adopté en juin 2019. Deuxième du genre, après celui signé avec Jilin Mining Resources (JMR) dans le secteur aurifère, cet accord vient également renforcer une coopération économique « gagnant-gagnant », entre l’Etat gabonais et l’Empire du milieu.

Par ailleurs, géré par la Société équatoriale des mines (SEM), bras séculier de l’Etat en matière de développement et d’exploitation de titres miniers, ces participations, qui comprennent donc un partage de production, permettront à terme de dynamiser un secteur à fort potentiel. A noter qu’à travers cet accord, CICMHZ s’engage également à distribuer un peu plus de 100 millions de dollars (plus de 50 milliards de FCFA) à la ville de Ndjolé dans le cadre de sa politique RSE.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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