Maryse Matsanga : «Jean François Ndongou au 2nd tour grâce à l’achat de carnets de procurations»

Ils étaient quatre candidats sur la ligne de départ aux législatives dans le premier siège du département de Ndolou. Au terme du vote de ce samedi 27 septembre, Jean-François Ndongou se serait qualifié pour le second tour, arrivant deuxième derrière la candidate de l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB), Maryse Mariam Moutsinga. Une qualification que le président de l’Assemblée nationale de Transition aurait obtenu selon l’ancienne sénatrice, en achetant des cartes de procurations. 

C’est par un post relayé sur sa page Facebook officielle que la candidate de l’UDB a égratigné son principal adversaire. En effet, Maryse Mariam Moutsinga a regretté que Jean-François Ndongou parade dans les rues de Mandji au lendemain de sa qualification « grâce, affirme-t-elle, à l’achat massif de l’ensemble des carnets de procurations auprès de la commission départementale ». Une accusation grave qui témoigne du climat de cette campagne électorale.

Un second tour qui promet 

Il faut dire que ce scrutin est contesté de toute part, certains pointant une organisation chaotique, d’autres fustigeant la détention par une même personne de plus d’une procuration. D’autres encore vont encore plus loin en pointant le transfert d’électeurs vers des localités dans lesquelles ils n’ont aucune attache. Dans ce qui s’apparente à un fiasco généralisé, aucun parti n’est épargné. Mais les plus régulièrement pointés sont le Parti démocratique gabonais et l’Union démocratique des bâtisseurs. 

Devant de telles accusations, Jean-François Ndongou n’a pour l’heure pas réagi. Quoi qu’il en soit, cette sortie de Maryse Mariam Matsanga donne déjà le ton de ce que sera ce second tour très disputé entre deux formations politiques tantôt rivales, tantôt alliées. Notons que plusieurs personnalités et non des moindres, à l’instar des anciens Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale et Raymond Ndong Sima ont clairement dénoncé un recul, le premier appelant à l’annulation des élections.