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Mali : les autorités de Transition suspendent les activités des partis et associations politiques

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Face aux « discussions stériles » et autres actes de « subversion » dans lesquels les partis politiques et associations semblent désormais s’illustrer, les autorités de la Transition au Mali ont décidé de taper du poing sur la table. Ainsi, elles ont annoncé ce mercredi 10 avril 2024 la suspension « jusqu’à nouvel ordre » des activités des partis et des associations à caractère politique.

C’est par le biais d’un communiqué rendu public ce 10 avril par le porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga, qu’a été annoncée cette mesure prise en Conseil des ministres par le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta. Une décision qui s’inscrit dans la volonté des autorités de mettre un terme aux agissements antipatriotiques des acteurs politiques alors qu’un « dialogue » national a été lancé depuis le 31 décembre dernier. 

Les actions subversives des partis politiques à l’origine de la suspension

Pour justifier cette mesure, le gouvernement évoque également les « discussions stériles » et « les actions de subversion des partis politiques et de leurs alliés qui ne font que se multiplier ». « On ne peut pas mener un dialogue aussi crucial que l’est le dialogue direct intermalien dans la cacophonie et la confusion.  On ne peut pas accepter que des forces politiques, pour une raison ou pour une autre, prennent en otage une initiative aussi salvatrice », a martelé colonel Abdoulaye Maïga. 

 C’est donc dans l’optique de préserver l’ordre que les autorités de Transition ont annoncé la suspension jusqu’à nouvel ordre des activités des partis politiques et des activités à caractère politique des associations sur toute l’étendue du territoire national. Une mesure qui d’ailleurs n’a pas manqué d’être critiquée par un collectif d’organisations de défense des droits humains qui a estimé que le Mali se trouvait « dans une impasse » et qu’il était temps pour les militaires « de retourner dans les casernes » et de « laisser d’autres citoyens élus gérer les affaires publiques du pays ». 

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

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