Makokou : recrudescence des attaques d’éléphants dans les plantations

Les éléphants, ces gros mastodontes continuent de semer la panique et le chaos dans les plantations à Makokou dans l’Ogooué-Ivindo. Si elles ont régressé depuis 2022, les sévices de ces animaux atteignent encore plus les champs domestiques. Une situation qui non seulement interpelle les autorités, mais constitue un risque important pour les locaux.
Le conflit homme-faune qui sévit dans le pays semble reprendre du poil de la bête malgré les nombreuses actions entreprises. Plusieurs habitants de nombreux villages de la province ogivine se retrouvent devant le désastre de la perte de leur culture. Ceux, qui ont dû quitter les forêts lointaines pour leur arrière-cour, doivent maintenant faire face à leur présence à domicile.
Quand le risque et la famine marchent derrière la case.
De nombreuses actions ont été entreprises par le gouvernement gabonais notamment par le ministère des eaux et forêts. Parmi ces actions, des barrières électriques ont été installées, ainsi que des clôtures fixes sur plusieurs kilomètres et bien d’autres. Autant d’actions qui ont permis de freiner ce phénomène. Mais celà ne semble pas suffisant pour retenir les pachydermes.
En effet, aux quartiers Edum et Nzing Meyong, la culture vivrière de ces derniers prend un coup, ouvrant les portes à la famine. « Il a détruit tout ce que nous avons planté. Bananiers, manioc, palmiers, on n’a plus rien.» a déclaré Albert, victime du mastodonte à Nzing Meyong. D’un autre côté, c’est la faim qui s’installe lentement. « A chaque fois qu’ils passent, nous ne savons plus comment nous allons nous nourrir car nos plantations sont tout pour nous» , a déploré Marthe à Edum.
Devant cette recrudescence des destructions des cultures vivrières par les éléphants, les populations craignent le pire. Il faudrait renforcer les systèmes de protection, afin de les repousser dans la forêt. Aussi, mettre en place des mesures d’accompagnement pour ces familles impactées qui ne vivent que de ces plantations. Des actions plus fermes sont attendus devant ces animaux qui se veulent aussi bien destructeurs que malin.
GMT TV