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Makokou: recrudescence de cambriolages sous l’indifférence des autorités judiciaires

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Le phénomène d’insécurité se développe à grande échelle dans plusieurs quartiers du chef-lieu de la province de l’Ogooué-Ivindo et du département d’Ivindo, et ce malgré la présence d’agents des forces de l’ordre dans certaines artères. Alors que la seule présence des pandores devrait les dissuader, les malfaiteurs continuent d’opérer en toute impunité dans la ville de Makokou et continuent d’imposer leur diktat. Pour preuve, la recrudescence de larcins et de vols dans plusieurs structures de la localité.

L’insécurité grandissante à Makokou, comme dans les autres villes du Gabon, ressemble de plus en plus à une équation difficile à résoudre pour le ministre de l’Intérieur et le ministre de la Défense ainsi que les services de police et de gendarmerie. Si des opérations de contrôle sont souvent organisées par les Forces de police et de sécurité dans le but de lutter contre le grand banditisme, au quotidien, les riverains continuent d’être victimes de larcins de tous genres de jour comme de nuit. La preuve avec la recrudescence des cambriolages dans le chef-lieu de la province de l’Ogooué-Ivindo.

Une situation que ne comprennent pas de nombreux riverains qui disent n’être plus en sécurité. « Depuis plusieurs semaines, il y a une augmentation de cambriolages. C’était d’abord le dépôt pharmaceutique de l’Ivindo puis le bar Eto’o maintenant le tour est revenu au directeur de l’école privée des instituteurs de Makokou. Peu importe l’endroit où on se trouve à Libreville, on court le risque de se faire agresser. Il faut qu’on arrête les auteurs de tels actes » a déploré un habitant de la ville de Makokou. Non sans inviter les services judiciaires à y mettre un terme.

Considéré comme un secteur de souveraineté, la sécurité est chaque année dotée de moyens colossaux mais dont les résultats peinent à se répercuter sur le terrain. Si les malfrats écument paisiblement les artères du pays, les forces de sécurité semblent elles, préoccupées par d’autres priorités, encouragées sans doute par leur hiérarchie qui n’en a cure de la dangerosité d’une telle situation. En attendant, l’impuissance des Forces de sécurité et de défense de Makokou à veiller sur les biens et les personnes est constatée au quotidien par la recrudescence des victimes et l’impunité des malfrats qui sévissent.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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